• Dans la vallée du Bois-Jean, la très belle promenade des baraques passe entre autres par la baraque Gérard, aujourd'hui en ruines.
     
    La baraque Gérard était avantageusement située, puisqu'elle était sur la rive gauche du ruisseau Bois-Jean et qu'elle n'était pas loin de la Semois, d'où on pouvait l'apercevoir. De plus, un moulin à huile a été construit par le premier propriétaire de la baraque, Jean-Joseph Gérard, dès 1855. Le moulin est actionné par une roue hydraulique basée sur le ruisseau. 
     
    Les habitants successifs y tenaient commerce mais élevaient aussi un peu de bétail dans les prés et champs qui entouraient la baraque, jusqu'en 1951. Ensuite, le bâtiment ne fut plus entretenu et tombe petit à petit en ruines. De l'autre côté du ruisseau Bois-Jean, fut construite une maison de cloutiers en 1850. Déjà en ruines en 1914, elle fut complètement rasée vers 1955.
     
    Source : "Les Baraques de la vallée du Bois-Jean", Yvon Barbazon, avril 2004, édité par le Cercle d'Histoire et de Folklore Terres d'Herbeumont à Orchimont.
     
     
    Gerard1937
    Baraque Gérard en 1937
     
    Gerard1980
    En 1980 elle est déjà bien délabrée
     
    Gerard2008pt
    En 2008 il ne reste qu'un mur en ruines

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  • La 4ème étape du tour de France 2015 était entièrement belge : 159 km de Anvers à Huy. Bénédicte et moi avons été le voir à 15 km de l'arrivée, au sommet de la côte d'Ereffe, dans le village de Marchin.
    Arrivées avant la caravane, nous nous sommes installées au bord de la route, à l'ombre, près de motorhomes d'habitués, bien équipés. Nous avons attrapé quelques gadgets lancés par la caravane : chapeau, casquette, sac, porte-clés, bonbons, biscuits et journal de Mickey. Ensuite nous avons attendu plus d'une heure le passage assez rapide des coureurs, en 2 gros pelotons.
    Nous avons passé un très bel après-midi, dans une ambiance de vacances et nous rappelant beaucoup de souvenirs, puisque dans les années 2000, nous y allons presque chaque année dans les Alpes.
    Une petite séquence vidéo du passage du 2ème peloton des coureurs, encouragés par Bénédicte avec le drapeau belge: 
     
    IMG_0489
    véhicule de la caravane
     
    IMG_0497
    1er peloton

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  • La baraque Léger était située le plus loin de la Semois, et était d'avantage en relation vec le plateau (Bagimont, Sugny, Pussemange). Les premières traces écrites remontent à 1859, où la baraque appartient à Bernard Camus, cloutier. Elle est ensuite habitée par la famille Léger, coordonnier.  La maison est habitée jusqu'en 1952, après quoi ses pierres furent utilisées pour construire les Dolimarts. Elle est complètement rasée vers 1980. Il ne reste que quelques vestiges, débris de pavés ou de tuyaux.   Comme les 3 autres baraques du Bois-Jean, elle était située à la frontière entre la Belgique et la France, du côté belge. Elle servait de petit commerce et était un lieu de rendez-vous des contrebandiers et autres passeurs, surtout dans la première moitié du 20ème siècle. On y passait du tabac, du café et du chocolat de la Belgique vers la France, en évitant les douaniers.  

     aLeger1903
    Baraque Léger en 1903
     
    Leger1923 Baraque Léger en 1923   Leger1949sept Baraque Léger en 1949  
    Source: "Les Baraques de la vallée du Bois-Jean", Yvon Barbazon, avril 2004, édité par le Cercle d'Histoire et de Folklore Terres d'Herbeumont à Orchimont.  
     
    en 2017 quelques dalles du sol d'une partie de la baraque ont été dégagées: 

    Baraque Léger


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