Je passe quelques jours chez ma soeur à Grenoble. Au programme : randonnées dans la montagne et observations des oiseaux.

Hier, nous sommes montées au habert (=refuge) du Pravouta (1605 m), et aujourd'hui nous sommes montées à Chamrousse (1917 m). En montagne, pas de neige et un ciel bien bleu, avec une température bien plus agréable qu'au fond de la vallée.

Devant le habert du Pravouta

Nous sommes montées sans fatigue, grâce au télésiège Bachat Bouloud de Chamrousse et nous avons descendu 300 m de dénivelé à pied, en passant par le lac Achard, qui était tout gelé. Comme il n'y a pas de neige, les vacanciers se promènent et ils étaient très nombreux sur le lac gelé.

devant le lac Achard, gelé

Montée facile, sur le télésiège de Chamrousse

Nous avons observé de nombreux oiseaux, dont le beccroisé des sapins (voir la description dans un prochain article) et le Tichodrome échelette, qui sont deux nouvelles espèces observées pour moi.

Tichodrome échelette

Tout qui est venu à Bohan a déjà vu la pierre à marier, élément très original du folklore local. Voir mon article la décrivant. 

Elle a été retrouvée en 1966 grâce aux recherches de Marcel Pignolet. Sa fille Claudine vient de publier un article "Il y a 50 ans, Bohan retrouvait sa pierre à marier" dans le dernier bulletin communal de Vresse "Vivre dans ma commune" de décembre 2016. Vous pouvez consulter cet article très intéressant via ce lien. 

Voici quelques photos de l'histoire de la pierre à marier.

Pierre à marier en 1966

Manu Merveille, Servotte (il tenait une friterie le long de la Semois), Yvette Tellier, Eric Laval, Joseph Godart dit Simonis, Aristide Durant, Luc Merveille

la voici quand elle a retrouvé sa place le long de la Semois

en 2009

Je travaille dans la tour Rogier, sur la place Rogier au centre de Bruxelles. Cette tour compte 34 étages et environ 3.000 postes de travail. Pour la sécurité de tous, nous devons faire un exercice d'évacuation au moins une fois par an. Cet exercice a eu lieu ce lundi 12 décembre. C'est toujours impressionant de voir des centaines de travailleurs descendre les escaliers (eh oui, il faut descendre par les escaliers) et marcher en masse vers la place devant la gare du Nord, lieu de rassemblement.

Travaillant au 24ème étage, j'ai descendu les 24 étages à pieds (soit 491 marches) et mes mollets s'en souviennent encore 3 jours après ! Rassemblés devant la gare du Nord, nous attendons la permission de remonter, étage par étage, et cela prend aussi du temps, même s'il y a 12 ascenceurs, pouvant en théorie contenir 26 personnes, mais en pratique au-delà de 16 c'est infaisable. Au total l'exercice prend environ 1 h 30.

Cette année, beaucoup de passants s'inquiétaient de voir autant de monde rassemblé et se demandaient s'il y avait encore un attentat ou des menaces. Les attentats ont laissé des traces dans la population belge.

Heureusement que l'exercice n'a pas eu lieu ce jeudi, jour de l'événement "Stairs for life" où chacun pouvait s'inscrire pour relever le défi de monter les 34 étages par les escaliers, au profit de "Viva for Life". Voir annonce http://www.brusselslife.be/fr/article/stairs-for-life-a-lassaut-de-la-tour-belfius

Comme chaque fin d'année, Bohan est illuminé.

Cette année, en plus du rideau de lumières sur la façade de l'église, une guirlande lumineuse fait le tour de toute l'église. Et un sapin a été dressé et orné de guirlandes lumineuses.

Voici deux photos 

Le weekend dernier, l'hiver a fait une offensive assez marquée en Belgique et la nuit du 3 au 4 décembre, la température est descendue jusque -9 degrés. Et comme la Semois est très basse pour la saison, elle n'a pas beaucoup de courant et a vite été gelée par endroit.

Voici une photo du 4 décembre, ainsi qu'une photo prise du ciel par Saint Nicolas le 6 décembre, où l'on voit la Semois gelée.

vidéos tournées le 10 décembre 2016

Camille Dion, doyenne de Bohan, épouse de Paul Tellier (1914-1992), boucher à Bohan, est décédée hier le 1er décembre 2016, alors qu'on enterrait Paul Danloy, doyen de Bohan.

Née à Houdremont le 11 juin 1918, elle a "connu" la grande guerre sans s'en rappeler bien sûr. Mais ses parents lui ont raconté qu'à la libération elle a été prise dans les bras des soldats libérateurs. Deuxième enfant d'une famille de 6, elle a été courtisée par Paul Tellier, Bohannais. Il venait tous les dimanches de Bohan à Houdremont à vélo pour la voir pendant leurs fiançailles. Ils se sont mariés et installés à Bohan en 1944 et ont habité la rue du Vieux Moulin.

Ils ont ouvert la boucherie dans le coin de la route vers Membre en mai 1947 et l'ont tenue jusqu'en 1976. Ils travaillaient dur tous les deux. 

Veuve en1992, Camille est restée active, fidèle paroissienne de Bohan. Nous l'avions même croisée en 1996 en vacances à Teneriffe. Toujours souriante, très gentille, elle m'acceuillait très aimablement quand je lui rendais visite chez elle à Bohan ou à sa maison de repos.

Ayant une mauvaise bronchite en 2013, elle résida alors dans une maison de repos à Marchovolette, près de Namur, où elle était bien entourée et "s'occupait" d'une autre pensionnaire de 101 ans.

Hélàs, ayant attrapé un refroidissement en novembre 2016, elle a été hospitalisée à Mont-Godinne, puis a résidé dans une maison de soins à Ciney où elle est décédée hier, entourée des siens.

Voici son faire-part 

Son enterrement aura lieu lundi à 14 h à Houdremont, où elle sera enterrée auprès de son tendre époux.

Je présente mes condoléances à ses nombreux neveux et nièces, et particulièrement à Marie-Luce qui s'occupait si bien d'elle.