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    Ce 15 avril, nous avons déjà pu faire la descente de la Semois en kayak. Il faut dire qu'il fait très beau et très chaud pour la saison. Nous avons quitté Vresse avec 2 kayaks biplaces, l'un avec Claire et Bénédicte, l'autre avec mon filleul et moi. Vu ma convalescence, je n'ai pas ramé, et mon filleul s'est fait les muscles des bras. C'est une de mes activités préférées : se laisser porter par le courant sur la Semois, avoir bien chaud grâce au soleil, mais n'avoir pas trop chaud grâce à la Semois, et observer la nature dans le silence, en accédant à des lieux encore assez sauvages. J'adore. Nous avons observé à plusieurs reprises un cincle-plongeur. Mon filleul a eu très peur des cygnes, qui deviennent de plus en plus nombreux dans la Basse Semois. Nous avons croisé quelques couples qui couvaient, et qui, heureusement, nous ont superbement ignorés. Le moment est idéal à tout point de vue pour faire du kayak : pas trop de monde, assez d'eau et de courant dans la Semois, et les petits cygnes ne sont pas encore nés.

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  • Ma voisine Vivienne m'a fait découvrir une nouvelle promenade à Bohan: on démarre face au nouveau magasin de décoration florale, route du vieux moulin, et on grimpe vers le Durmont. On rejoint le sommet de la côte entre Bohan et Membre et de là on grimpe jusqu'à l'antenne (c'est assez raide). Ensuite on longe la crête en redescendant doucement vers Membre. Nous avons pu profiter de très jolis paysages contrastés entre ce qui est au soleil et ce qui reste à l'ombre. Au travers des branches, nous avions de jolies vues sur le centre de Membre et au retour sur l'église de Bohan, dont voici une vue non conventionnelle.

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  • Ma soeur Françoise est venue pour un jour à Bohan avec mes neveux. Nous avons profité du très beau temps, sec mais un peu froid, pour faire la promenade de la Croix en partant des Dolimarts. Nous voici tous les 4 au pied de la Croix.

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    En ce beau dimanche après-midi, ma voisine Vivienne et moi avons fait la très belle promenade du Sautou. Le Sautou est un ruisseau prenant sa source sur le plateau de Hérissart et dévallant les pentes du Gevray pour se jeter dans la Semois face à Kelhan. Il parcourt un morceau de la réserve Membre-Bohan. Les paysages sont très beaux, mais difficiles à photographier car sous les arbres il manque de soleil. Le mieux est de venir faire la promenade pour en profiter. Les bords du ruisseau sont toujours un peu glissants et, comme presque à chaque fois, j'ai chuté, mais sans gravité.

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  • Bénédicte, son amie Edith et moi avons fait la très belle promenade de la "Table des fées".  Ainsi se nomme un piédestal rocheux qui, d'après la légende, servait aux ébats des fées, chassées de la colline du Hultai (Auby) par le herdier Colas Tcha Tcha, qui avait violé leur retraite en y faisant paître son troupeau. La balade est très belle, mais un peu acrobatique, et elle devient périlleuse quand, comme nous cet après-midi, on perd la trace du chemin et on avance à flanc de colline, au milieu des ronces, des pierres saillantes et avec des bois morts pour se tenir. Nous avons eu quand même le plaisir d'apercevoir à deux reprises un troupeau de mammifères à cornes en spirales, dont la peau est brune. Ils étaient une dizaine d'individus. De loin j'aurais dit des mouflons mais je ne pense pas qu'il y en ait dans nos forêts d'Ardennes. Mais qu'était-ce ? Je n'ai pas réussi à les photographier.

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    Ce samedi après-midi était organisée à Bohan une promenade, dans le cadre du week-end du bois, ayant pour thème : "De la naissance de la forêt à l'usage ultime du bois". Une guide nature, Madame Danielle Tellier, nous a fait visiter l'église et ses bancs en bois de chêne (qui doivent avoir plus de 200 ans), le jardin de l'église qui était un cimetière et qui abrite maintenant 3 grands arbres remarquables: un cèdre de l'Atlas, un tilleul à petites feuilles et un hêtre pourpre. La photo jointe montre une souche qui se trouve dans le jardin de l'église : il s'agit d'une souche de chêne qui est parasitée par un champignon polypore lignicole, l'amadouvier. Nous avons poursuivi, recevant des explications sur la maison du marichau, le dernier séchoir à tabac dans le village, les anciennes maisons et les 3 moulins du village. Nous terminons la promenade par la Croix, encore un autre usage du bois. Nous étions une trentaine de personnes à participer à cette activité à la fin de laquelle nous avons reçu un livret explicatif.

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  • En ce 15 août après-midi, nous avons descendu la Semois en bateaux pneumatiques. Chacun avait son bateau et sommes partis de Kelhan jusqu'en face de chez nous: 1 h 30 pour se la couler douce à admirer la Semois et ses abords, dans le calme: c'est le pied. Il faut quand même de temps en temps ramer pour avancer car le courant n'est pas fort.


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  • Ce matin nous avons fait la balade du rocher du Campa. C'est une petite boucle de 4 km sur le plateau au-dessus de Bohan, à 345 mètres d'altitude. On peut grimper sur le rocher, mais gare à la descente ! Ici Françoise étudie la meilleure voie pour redescendre.


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  • Cet après-midi, Vivienne et moi avons fait la promenade des crêtes de Chairière. Au départ de l'église de petite Chairière, nous grimpons sur la crête de la colline qui sépare le village de Chairière de la Semois du côté de Laforêt. Nous longeons cette crête sur un petit sentier très joli offrant des paysages variés et quelques beaux points de vue: voir le beau panorama sur Chairière ci-contre. On arrive alors à Vresse, puis on prend l'ancienne voie du tram vers Alle et à hauteur du pont de claies, on regrimpe pour rejoindre la voiture. C'est une très belle promenade, que nous avons faite en 2 h 30.


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  • La très belle promenade du Sautou passe par le parc naturel de Bohan-Membre. Elle est tracée en rouge sur la carte ci-dessus. On y emprunte le "chemin des chômeurs", surligné en noir.

    La particularité de ce chemin est d'avoir été construit par des chômeurs mis au travail obligatoire: c'est un beau chemin plat, large, bien visible:

    Mais ce travail n'étant plus obligatoire, les chômeurs ont arrêté net leur travail et le chemin se transforme très brusquement en un sentier étroit, sinueux, qui monte et qui descend et qu'il faut bien chercher :


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  • Pour solliciter encore d'autres muscles, ce dimanche, nous avons fait un très belle promenade dans le bois Jean à Bohan: départ à Sorendal, baraque Laurent, les Dolimarts, la Croix et retour à Bohan. Il faisait splendide, la forêt et le paysage sont magnifiques. C'était génial.


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  • Nous avons profité du très beau temps pour faire la descente de la Semois de Alle à Bohan, soit environ 18 km de descente en kayak (en +- 4 h 30).  Nous avons admiré la splendide nature et la plus courageuse a même été nager dans la Semois que je trouvais très froide.  Nous avons eu l'occasion de voir plusieurs martins-pêcheurs. Cela nous a permis de muscler nos bras, après avoir musclé nos jambes ce matin (enfin pour Pierre et Mollets Dodus) qui ont parcouru les 24 km de Gedinne-Gare à Bohan en passant par Limchamps.

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  • Ce matin nous avons fait la promenade des "baraques" à 4. Cette très belle promenade longe la frontière entre la France et la Belgique. Cette frontière est dessinée par le ruisseau du Bois Jean. Jusque dans les années 1950, ces baraques ont servi de refuge aux contrebandiers. En effet le tabac et le café étaient passés en fraude. Sur ce sujet je vous recommande la lecture de "Mémoires de Victor Droguest, roi des contrebandiers", recueillis par Christophe Reylandt, Editions Jean Petitpas. Ce récit a été repris par Servais qui en a fait deux tomes de bandes dessinées 'Seins de café'. La promenade débute aux Dolimarts et descend jusqu'à la Semois, en passant devant la Baraque Léger (complètement disparue), la baraque Cagnaux (une nouvelle contruction en ruine occupe sa place), la baraque Gérard (en ruine) et surtout la baraque Laurent, qui sert de gîte et d'acceuil à de groupe de jeunes, sous la supervision de l'abbé Installé. Ce dernier nous a gentiment fait visiter son gîte, qui peut accueillir jusque 30 personnes.  

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  • En ce dimanche après-midi très ensoleillé, ma voisine de Bohan et moi avons été nous promener à Hautes Rivières, le village voisin de l'autre côté de la frontière (en France donc). Nous avons fait une promenade au-dessus de la roche du Saut Thibault, haute de 25 m. La légende raconte que Thibault était un contrebandier poursuivi par les douaniers. Il sauta de ce formidable rocher. Naturellement il ne se releva pas de cette chute terrible. Aussi dit-on dans le pays : "fou comme Thibault". La promenade monte au-dessus de ce rocher jusqu'au plateau (dénivelé total de 160 m), et le paysage est très joli. Nous sommes redescendues le long du ruisseau nommé 'Le Cerisier'.


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