• Le long de la Semois, entre l'église et le pont cassé, il y a une rue vers la droite, qui rejoint la montée vers Membre. Cette rue s'appelle rue de la centenaire. Voici son histoire.

    Son nom était initialement "rue des vieux fossés" car elle se situait aux limites de l'ancien château de Bohan, dont les derniers vestiges ont brûlé en 1826.

    Le 28/10/1978 elle a été rebaptisée "rue de la centenaire" en l'honneur de la première centenaire de Bohan, Madame Julia Merveille.

    Rue de la centenaire à Bohan

    Julia Merveille à l'âge de 100 ans

    Madame Julia Merveille est née à Bohan le 4 juillet 1877 et y a été baptisée par l'abbé Dachelet. En 1898 elle épouse Gustave Defoiche, devant le bourgmestre Emile Defoiche et le curé Kergen. Ils ont deux filles, Irénée et Renée. Elle est devenue veuve en 1961. Elle a passé toute sa vie à aider son mari dans ses activités, notamment dans la culture du tabac, les travaux des bois et des champs. Elle habitait au 91 de la rue.

    Le 3 juillet 1977 une très belle fête a été organisée à Bohan en l'honneur de son centenaire.

    Julia Merveille s'est éteinte le 20 avril 1978 dans sa 101ème année. 

    En son honneur, la rue où elle habitait a été rebaptisée "rue de la centenaire".

    Rue de la centenaire à Bohan

    Rue de la centenaire à Bohan

     


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  • Voici une photo de Bohan, vu depuis la montée vers Membre, faite en 1976 par Lucien Arnould, qu'il m'a gentiment prêtée pour que je la scanne. La date est déduite par le bâtiment face à l'église qui est construction: c'est la librairie "le kiosque aux idées" et le magasins de vêtements actuellement.

    Bohan vu du Durmont en 1976


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  • Connaissez-vous cet instrument ?

    En l'absence des cloches les vendredi et samedi saint

    Autrefois, les enfants de choeur parcouraient les rues des villages en faisant tourner cet instrument, mais uniquement le vendredi et le samedi avant Pâques: les cloches étant parties à Rome après l'office de la dernière cène du jeudi saint, les enfants annonçaient les offices à l'aide de ces crécelles. Le samedi, les enfants récoltaient des œufs de porte en porte comme récompense.

    La crécelle est munie d'un manche et d'une partie rotative dont la lame en bois racle la partie crantée du manche, provoquant un bruit assez fort. 

    Voici les photos anciennes de crécelleurs à Bohan:

    En l'absence des cloches les vendredi et samedi saint

    crécelleurs à Bohan en 1930

    En l'absence des cloches les vendredi et samedi saint

    crécelleurs à Bohan en 1971

    Je vous partage aussi ce film du musée de la vie wallonne où l'on a filmé des crécelleurs à Bouillon et à Bohan en 1930 (film muet):


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  • Voici une photo datant de 1945, avec les prisonniers de guerre revenus à Bohan. 

    Retour des prisonniers de guerre Bohannais

    Voici leurs noms, de gauche à droite :

    3ème rang : Marcellin Courtois, Georges Lambert, Jean Tellier, Alphonse Dourthe, Camille Merveille, Maurice Godart, Marcel Marchot

    2ème rang : Fernand Kesenne, Marceau Merveille, Pierre Merveille, Paul Danloy, Joseph Back, Maurice Poirson (des Hautes-Rivières), Hubert Leplang, Jean Gravelle (de Chairière)

    1er rang : Marcel Bertholet, Elie Laime, Amand Tellier, Robert Henry, Camille Villeval 

    Ils sont rentrés à Bohan entre le samedi 24 avril 1945 (Hubert Leplang, accueilli à la gare de Gedinne et ramené à moto par Adonis Godart en moto; accueil triomphal à Bohan) et le mardi 3 juillet 1945 (Camille Villeval, ce dernier prisonnier à rentrer fut particulièrement fêté à son arrivée à Bohan à 22h).


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  • Voici une vue du pont et de la route de France qui a été prise en mai 1910: en effet dans ses mémoires (1er tome p.109 "La vie et les mémoires d'un paysan Ardennais"), Paul Manil situe au dimanche 15 mai 1910 (dimanche de la Pentecôte): " théâtre qui se trouvait sous le pont" ..on jouait "La Porteuse de Pain" et c'est là qu'il a rencontré la demoiselle qui allait devenir sa femme .

    La route de France en 1910

    Et voici une autre vue, presque identique, sans le chapiteau sous le pont. J'ai cherché autres différences et je n'en ai trouvé qu'une seule : la façade du rez-de-chaussée de l'hôtel du Beau Site. En trouvez-vous d'autres ? 

    La route de France en 1910

    En tout cas, les deux vues ont été prises à peu près à la même époque.


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  • Le Petit Chaudron est un restaurant renommé sur la place de Bohan. Il a fêté ses 25 ans en mai 2023. Laissez moi vous raconter son histoire.

    Le bâtiment actuel à 3 étages a été construit vers 1910. Auparavant, il y avait une maison à deux étages, de la même hauteur que la maison blanche le long du pont, la maison "Maquet" qui, elle, date de 1802.

    Vers 1910 le bâtiment a été construit, mais uniquement la partie gauche et devient l'hôtel du Beau Site.

    Après la première guerre,  le monument aux morts est inauguré le 15 août 1922. Observez les grilles qui l'entourent et les 2 canons en décor. L'immeuble de droite est bien plus bas que l'hôtel. Cet édifice sera surélevé vers 1924 pour atteindre la même hauteur que le Beau Site.

    Ils s'appelleront Hôtel du Beau Site  et Le Bohannais à droite.

    Plus tard, à une période à confirmer, on voit que les portes et fenêtre du rez-de-chaussée ont été arrondies.

    Les constructions n'ont plus changé depuis lors, mais bien leur affectation.

    En mai 1998 dans l'immeuble de gauche s'ouvre le petit chaudron, restaurant - moulerie. A droite, différents commerces se succèdent: on a connu le relais du pâtre, puis un restaurant asiatique et un bar à vins.

    Finalement en avril 2022 le petit chaudron s'étend et occupe les deux parties. Voici quelques photos au fil du temps.

    Si vous pouvez compléter les informations sur cette histoire, entre autres les années où les canons et la grille ont quitté le monument aux morts ainsi que l'année du changement des fenêtres, merci de laisser un commentaire ci-dessous.

    Hotel Beau Site devenu Le Petit Chaudron

    l'hôtel Poncelet à gauche et l'ancêtre du petit chaudon à droite

    Hotel Beau Site devenu Le Petit Chaudron

    vue prise vers 1910 avec l'hôtel du beau site

    Hotel Beau Site devenu Le Petit Chaudron

    entre 1922 et 1924

    Hotel Beau Site devenu Le Petit Chaudron

    après 1924

    Hotel Beau Site devenu Le Petit Chaudron

    date à déterminer

    Hotel Beau Site devenu Le Petit Chaudron

    en 2016 le petit chaudron et le relais du pâtre

    Hotel Beau Site devenu Le Petit Chaudron

    avril 2022

     


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  • Rue Fernande Pierrard à BohanLa rue sous la colline derrière le Delhaize de Bohan s'appelle "rue Fernande Pierrard". Mais que savez-vous de cette dame ?

    Madame Fernande MOREL, épouse PIERARD, est née le 27 avril 1915 à Comines dans la province de Hainaut en Belgique.

    Les époux sont arrivés à Bohan en décembre 1972, Monsieur Paul Pierard étant pensionné comme officier. Ils se sont installés dans la maison à la façade blanche dans la petite rue qu'on appelait autrefois "derrière la ville". 

    Fernande s'est très vite fort investie dans la vie associative du village, très active dans la syndicat d'initiative de Bohan. Elle a énormément travaillé à la préparation de la fête de la Centenaire du Julia Merveille, le 3 juillet 1977.

    Rue Fernande Pierrard à Bohan

    photo de leur maison, prise en 2023

    Hélàs, quelques mois plus tard, le 11 novembre 1977, revenant d'une commémoration des anciens combattants à Alle, leur voiture a quitté la route et Fernande est décédée tandis que son époux était blessé.

    Son décès si soudain et si tragique a provoqué beaucoup d'émotions à Bohan. L'année suivante, après le décès de la centenaire, les deux rues ont été rebaptisées le 28 octobre 1978: la rue de la centenaire entre la rivette et la rue de Membre et la rue Fernande Pierrard dans le prolongement de la rue de Membre. Très étrangement cette rue porte le nom de Pierrard avec 2R alors que le nom de famille est bien avec un seul R.

    Rue Fernande Pierrard à Bohan

    baptême de la rue Fernande Pierrard - 28/10/1978

    Mr Pierard est resté à Bohan, recevant la visite de ses 2 fils et de ses petits enfants. Il est décédé en 1987.

    Leur tombe est au cimetière de Bohan, au fond à gauche, mentionnant 

    • Fernande Morel, 1915 -1977
    • Paul Pierard, 1915 - 1987

    Rue Fernande Pierrard à Bohan

    Voici un hommage à Fernande, rédigé par Jean Allard, paru dans le journal local, Hebdo 2000:

    Rue Fernande Pierrard à Bohan


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  • Botteresses à Bohan

    Cette carte postale dont la vue date d'environ 1900 est intitulée "Botteresses à Bohan". Des amis m'ont enfin expliqué dans quelle rue la photo a été prise. C'est au début de la rue Fernande Pierrard, anciennement "rue derrière la ville" en venant de Membre.

    Voici une photo récente de la même rue :

    Botteresses à Bohan

    Voici quelques informations recueillies sur facebook : 

    c'était la maison de Marie et Léon Copine. Ensuite, leur fille Simone qui avait épousé une douanier, José Lebeuf, l'a occupée. A gauche, il y a l'ancienne maison de Raymonde et de Claudine et de Jean-Claude, avec son ancienne façade.

    Voici une autre botteresse 

    Botteresses à Bohan

    Il s'agit de Désirée Collard, arrière grand-mère de plusieurs Bohanais, née en 1866 et décédée en 1962. La voici encore sur cette autre photo promenant sa chèvre (la noire) et celle de sa fille Charlotte qui la confiait à sa mère car elle était très occupée au Café des Ardennes et Daizi emmenait les deux chèvres pâturer dans les environs du village (info de Yvan Gilliaux sur FB en avril 2023) :

    Botteresses à Bohan

    Une botteresse (qu'on peut aussi écrire boteresse) est une personne qui transporte des marchandises dans une hotte sur son dos : fruits et légumes, charbon, lessive, moissons, etc


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  • Voici un résumé de l'histoire du vicinal entre Membre et Bohan, tiré de l'excellente brochure de BARBAZON, Yvon, Le tram de la Semois, Cercle d’Etudes Historiques de Gedinne, 2006.

    A la fin de l'article je joins une copie de l'article que j'ai écrit pour le bulletin communal de Vresse-sur-Semois, n°58, septembre 2022.

    1.      Construction du tunnel

    Au début du 19ème siècle les déplacements se faisaient uniquement à pied ou à cheval. En 1835 la Belgique ouvre la première voie de chemin de fer sur le continent européen, et les lignes s’étendent bientôt dans toutes les provinces. Pour la Basse-Semois, les gares les plus proches sont d’abord Dinant (1862) et Bertrix (1880), puis enfin Gedinne connectée avec Bertrix en 1880 et avec Dinant 1899.

    Pour les liaisons plus locales, la SNCV (société nationale de chemins de fer vicinaux) proposait des lignes plus légères, de 1 m de large où circulaient des trams. Après de longues délibérations et des hésitations entre un départ de Gedinne ou de Graide, en 1906, la ligne 553 est décidée : Gedinne – Bohan et frontière française avec embranchement à Vresse pour Alle.

    Partant de Gedinne, le tram arrive à Vresse en juin 1913, à Membre en juillet 1913 et à Alle en juillet 1914. Pour arriver à Bohan, le terrain vallonné et le méandre de la Semois nécessitent la construction d’un tunnel et de deux ponts, un du côté de Membre, l’autre du côté de Bohan.

    Histoire du tunnel vicinal entre Bohan et Membre

    La première guerre mondiale, le coût des travaux et la difficulté du relief demanderont 22 ans supplémentaires et le tram arrive finalement à Bohan le 15 mai 1935. La liaison vers Sorendal en France est inaugurée le 17 octobre 1938 et fermée en septembre 1939 par la France entrée en guerre. Elle aura servi moins d’un an.

    En 1913, la durée du trajet était 1 h 15 entre Gedinne et Vresse (22 km) et, à partir de 1935, 15 minutes supplémentaires pour relier Vresse et Bohan.

    Histoire du tunnel vicinal entre Bohan et Membre

     Construction du pont du tram de Bohan, vue prise depuis les épeautés

    Histoire du tunnel vicinal entre Bohan et Membre

     

    Construction du pont du tram de Membre

    2.      Destructions des deux ponts

    Le 11 mai 1940 le génie français fait sauter les ponts du vicinal de Membre et de Bohan, pour retarder l’avancée des Allemands. En 1941 les Allemands réparent sommairement les deux ponts pour le transport des marchandises avec des poutres et des planches, mais la ligne entre Vresse et la frontière française est démontée en novembre 1942.

    Le 6 septembre 1944 les Allemands détruisent les ponts vicinaux de Bohan et de Membre, qui ne seront plus réparés… sauf celui de Membre en 2022 !

    Bref le tunnel et les 2 ponts qui ont coûté si cher n’ont servi que 5 ans.

    La ligne 553 dite « du tram de la Semois » était considérée comme la moins rentable de Belgique, avec très peu de voyageurs et de marchandises.

    Histoire du tunnel vicinal entre Bohan et Membre

    Pendant la guerre, les ponts du tram ont été provisoirement réparés avec des poutres et des planches : ici une locomotive passe sur le pont du tram de Bohan

    3.      Abandon du tronçon

    Après la guerre 40-45, les autobus ont remplacé le tram, apportant aussi l’avantage que le bus s’arrête au milieu du village contrairement au vicinal. Le tunnel ne fut plus utilisé et les entrées furent murées. Les talus construits pour arriver au niveau des ponts ont été rasés.

    Histoire du tunnel vicinal entre Bohan et Membre

     

    Pont du tram de Bohan, avec ses 5 arches complètes, et le talus construit jusqu’à l’entrée du tunnel (entre 1935 et 1940)

    Histoire du tunnel vicinal entre Bohan et Membre

     

    Bohan : Pont du tram cassé et le talus a été rasé (photo datant des années 1960)

      

    Histoire du tunnel vicinal entre Bohan et Membre 

    Entrée du tunnel à Bohan (photo de 2008)

    Histoire du tunnel vicinal entre Bohan et Membre

    Entrée du tunnel à Membre (photo de 2021)

     

    Pour la réhabilitation du tronçon, voir mes articles précédents 

    http://moniquedebohan.kazeo.com/travaux-dans-le-tunnel-pour-le-ravel-a212022245

    http://moniquedebohan.kazeo.com/travaux-dans-le-tunnel-pour-le-ravel-suite-a212453269

    Et voici l'article paru dans le bulletin communal:

     http://ekladata.com/b9XFuJJJBqA5xT_bFgKn8Mzwi-k/Histoire-du-tunnel-Vresse-58.pdf

    Sur place, de chaque côté du tunnel, un panneau reprend un résumé de cette histoire

    Histoire du tunnel vicinal entre Bohan et Membre


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  • Un ami a publié sur un réseau social une photo rare de l'abbé Jacquemin en 1938 à Lourdes avec des jeunes de Bohan.

    Communiants Bohannais à Lourdes en 1938

    Depuis nous nous amusons à reconnaître les jeunes-gens sur cette photo. Voici les noms de ceux dont nous sommes certains:

    debout : 1 2 3 4 5 6 7

    assis :   8 9 10 11 12 13

    1 André Petitjean (1923 - 2012) de la " maison du marichaux" 

    3 Jules Martin (1921-1997)

    4 abbé Marcel Jacquemin (1904 - 1980)

    5 Joseph Bertholet (1921 - 2018)

    6 Jacques Gilliaux (1924-1961)

    7 Albert Martin (1924 -1996)

    8 Jacques Tellier (1923 - 2003)  oncle de Jean Tellier 

    9 doit être José Petitjean (1925-1987) le frère d'André : à confirmer

    11 Roger Jacquemart (1925-1986)

    Nous recherchons les autres noms. Si vous pouvez nous aider, n'hésiter pas à laisser un commentaire.

    Pendant ce pèlerinage, un vol a eu lieu dans l'église de Bohan, comme relaté par un article dans La Libre Belgique le 29/4/1938:

    Communiants Bohannais à Lourdes en 1938

     


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  • Le nom « Dolimarts » fait référence à la famille des Seigneurs de Bohan. Le premier seigneur de Bohan, Rigaud de Bohan, est mentionné en 1205. Après de nombreuses générations de Bohan, ce sont les « du bois de Fienne » qui deviennent seigneurs de Bohan à partir de 1597. Après la mort en 1780 de Jacques-Florent du Bois de Fienne, c’est son beau-fils Jean-Adolphe d’Olimart (1740 - 1820) qui lui succéda.

    La création

    Le domaine des Dolimarts se situe sur les hauteurs de Bohan, tout près de la frontière française. On y accède par la route qui monte vers Sugny. En 1952 l’association « Vacances et tourisme » crée le centre de vacances des Dolimarts, contenant de grands bâtiments avec, à son apogée, 1.200 lits. Le domaine fait plus de 200 ha et est géré par les mutualités socialistes.

    Le centre comprend un mini-golf, des pistes de bowling, une piste de danse, des restaurants, une plaine de jeux pour enfants et de très agréables terrasses avec une vue magnifique sur la vallée.

    Le lieu était très fréquenté par les touristes belges mais aussi par les français de la région. J’y allais régulièrement avec mes parents.

    Dolimarts : son histoire

    Dolimarts : son histoire

    Dolimarts : son histoire

    L’abandon

    Dans les années 1980, 51 petits bungalows unifamiliaux furent construits dans les bois environnants. Plus tard, les grands bâtiments furent déclarés dangereux et comme la mise aux normes coutait trop cher, ils furent rasés. Mais le restaurant, entouré d’un parc animalier (daims, sangliers) est resté ouvert, avec une petite plaine de jeux encore fréquentée vers l’année 2000.

    Dolimarts : son histoire

    Dolimarts : son histoire

    En 2001 le domaine fut racheté par les autorités fédérales pour 3,1 millions d’euros dans le but d’en faire un centre d’accueil pour des demandeurs d’asile. Mais laissés sans surveillance, les bâtiments furent pillés, les châssis et les portes arrachés et le site fut même pollué à l’ascarel suite au bris d’un transformateur par des pilleurs. L’état a payé 6 millions pour dépolluer le site

    En 2005 le domaine fut revendu pour 0,55 millions d’euros, soit moins d’1/5 du prix d’achat. C’est l’entrepreneur Louis-Marie Piron (Thomas & Piron) qui l’achète. 

    Voici quelques photos prises en 2007 montrant le triste état des lieux :

    Dolimarts : son histoire

     

    Dolimarts : son histoire

    Dolimarts : son histoire

    La renaissance

    Le nouveau propriétaire voulait tout raser pour y construire un nouveau domaine touristique forestier constitué de cabanes. Mais cela a pris beaucoup de temps et en juin 2018 seulement un accord est signé pour la construction de 52 cabanes dans les bois.

    En 2020 la destruction des bungalows commence. Il faut faire un tri entre les différents matériaux et un désamiantage est nécessaire.

    En mai 2021 la première cabane est construite. C’est une cabane destinée à un couple, mais elle est surtout destinée à tester les matériaux et les choix esthétiques. Sur la terrasse se trouvera un bain norvégien, grande baignoire en bois où l’eau est chauffée au bois.

    Dolimarts : son histoire

    Toutes les cabanes seront différentes et adaptées à la configuration du lieu de construction. De gros travaux d’aménagement ont été faits pour amener l’eau et l’électricité dans tous les coins du domaine.  Il y aura une cinquantaine de cabanes réparties sur 35 ha du site. Au total on parle de +- 120 lits, bien loin des 1.200 lits des années 1960-1980. Un séjour comportera minimum 2 nuits, au prix de 140 euros une nuit de semaine et 170 euros une nuit de week-end.

    En janvier 2022, 4 cabanes sont sorties de terre. Le promoteur espère construire une quinzaine de cabanes par an. Voici une photo des 3 autres cabanes visibles actuellement:

    Dolimarts : son histoire

    Dolimarts : son histoire

    Dolimarts : son histoire

     

    Sources :

    http://www.vivreici.be/article/detail_les-premieres-cabanes-des-dolimarts-devraient-accueillir-leurs-hotes-des-cet-automne?id=499031

     

    https://www.lecho.be/entreprises/immobilier/50-chalets-construits-sur-les-ruines-du-camp-des-mutualites-socialistes/10026163.html

     


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  • Comme dans de nombreux villages, le cimetière de Bohan a été déplacé.

    D'abord autour de l'église, c'était un cimetière paroissial où le curé décidait qui pouvait être enterré ou non. Suite à des épidémies de peste et de choléra, le courant hygiéniste accuse les cimetières de propager les maladies. De plus, la mainmise de l’église sur la décision du lieu de sépulture est remise en question : tout le monde a droit à être inhumé.

    A partir de 1870, on passe ainsi au cimetière communal, généralement à l’écart du village, géré non plus par la paroisse mais bien par la commune.

    Le cimetière autour de l'église de Bohan a été progressivement désaffecté : après la 1ère guerre mondiale, le côté Semois a été désaffecté tandis que la rangée du côté de la place a été enlevée en 1928, malgré les protestations des habitants. La route sera élargie du côté place quelques années plus tard.

    Mais de quand date le cimetière rue de Hérissart ? Après de nombreuses recherches à la commune et dans les anciennes archives de Bohan, c'est finalement grâce à un fils de Bohannais expatrié dans le sud de la France qu'on a eu la réponse : en 1897.

    La vue la plus ancienne montre que les premières tombes ont été établies au fond à gauche. Il s’agit de stèles qui ont toutes disparu aujourd’hui car à cet endroit se trouvent des tombes d’après 1950. La carte n’est pas datée mais la gare n’est pas encore construite (1912), la maison des tabacs Denoncin n’a pas encore brûlé, elle doit dater de +- 1910. 

    Cimetière de Bohan au Gevray

    la plus ancienne photo où l'on voit le cimetière 

    Cimetière de Bohan au Gevray

    Carte postale timbrée en 1948

    Cimetière de Bohan au Gevray

     

    1981

    Cimetière de Bohan au Gevray

    2020

    J'ai rédigé un article sur ce sujet qui a été publié dans le bulletin communal de Vresse-sur-Semois dans le numéro 55, que vous pouvez consulter ci-dessous: 

    .


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  • J'ai reçu d'une amie une copie d'une ancienne vue de la "vieille route de Sugny", que je ne connaissais pas. Ce matin j'ai cherché à faire la même photo mais j'ai besoin de votre avis, quelle est la bonne photo ?

    Vue ancienne:

    Ancienne vue de l'entrée de Bohan venant des Dolimarts

     

    Ancienne vue de l'entrée de Bohan venant des Dolimarts

     

    photo 1

     

    Ancienne vue de l'entrée de Bohan venant des Dolimarts

     

    photo 2

     

    Ancienne vue de l'entrée de Bohan venant des Dolimarts

     photo 3


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  • Après qu'un ami ait partagé une photo rare du pont vicinal avant qu'il ne soit cassé, j'ai rassemblé les photos anciennes que j'ai de la route de Mont-les-Champs pour les publier dans cet article.

    J'espère les mettre dans l'ordre chronologique. Quelques dates-repères :

    - 1935 : inauguration du tronçon du vicinal entre Membre et Bohan

    - 1958 : ouverture de la Besace

    Si vous avez d'autres vues ou d'autres dates repères, n'hésitez pas à me contacter ou à laisser un commentaire. Merci !

    avant 1935

    Route de Mont-les-Champs

    carte postale postée en 1938:

    Route de Mont-les-Champs

    en 1941 ou  1942 (le pont du vicinal est réparé)

    Route de Mont-les-Champs

    après 1958

    Route de Mont-les-Champs

     

    premiers campings :

    Route de Mont-les-Champs

    Route de Mont-les-Champs

     

     


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  • Voici 4 anciennes cartes postales où l'on voit un panorama général de Bohan, comprenant les ponts, l'île et la place. 

    En 1929 : le pont du vicinal n'existe pas encore

    En 1929

     

    entre 1940-1945 : le pont du vicinal a été plastiqué et temporairement réparé

    Vue générale de Bohan au 20ème siècle

    Dans les années 1960 : l'île est occupée par des tentes

    Vue générale de Bohan au 20ème siècle

    Et  finalement dans les années 1970:

    Vue générale de Bohan au 20ème siècle

     

    Voici quelques différences entre les 2 dernières photos (respectivement nommées A et B):

    - la rue du ruisseau a été rénovée sur la B, et les arbres de la A ont disparu

    - le magasin Balfroid, aujourd'hui Delhaize, a un auvent sur la B, inexistante sur la A

    - la maison des Defoiche (228 rue des épeautés) est présente sur la B et pas sur la A. Elle a été construite +- en 1970

    - les tentes sur l'île sont vertes sur A et brunes sur la B

    - la maison de Demat (rue de la grotte 168) est sans toit sur la A et finie sur la B

    Si vous en voyez d'autres, ajoutez un commentaire svp !

    Et une photo de 2013, prise en paramoteur par Jean-Philippe Noel

    en 2013


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  • Tout qui est venu à Bohan a déjà vu la pierre à marier, élément très original du folklore local. Voir mon article la décrivant. 

    Elle a été retrouvée en 1966 grâce aux recherches de Marcel Pignolet. Sa fille Claudine vient de publier un article "Il y a 50 ans, Bohan retrouvait sa pierre à marier" dans le dernier bulletin communal de Vresse "Vivre dans ma commune" de décembre 2016. Vous pouvez consulter cet article très intéressant via ce lien

    Voici quelques photos de l'histoire de la pierre à marier.

     

    Pierre à marier en 1966

    en 1966 la pierre à marier est déterrée

    Manu Merveille, Servotte (il tenait une friterie le long de la Semois), Yvette Tellier, Eric Laval, Joseph Godart dit Simonis, Aristide Durant, Luc Merveille

     

     

    la voici quand elle a retrouvé sa place le long de la Semois

    La pierre à marier le long de la rivette

    en 2009

    pierre à marier en 2009


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  • Sur la place de Bohan se trouve la maison du Marichau, une très ancienne maison, avec des colombages. Elle est très ancienne, peut être datant déjà du début des années 1710. Je vous invite à lire un article « La maison du marichau.pdf » de Claude Mertens, sur cette maison, paru dans la revue "Terres d'Herbeumont  à Orchimont", numéro 37 en 2011.

    Elle a beaucoup évolué aux cours des années. 

    Dans les années 1910 elle n'était pas blanche, ni au rez-de-chausée, ni à l'étage

    Maison du Marichau

    Dans les années 1930, la façade de l'étage était blanchie :

    Maison du Marichau

     

    Enfin, sur une carte postale des années 1980, on voit la façade blanche :

    Maison du Marichau

     

    Voir la suite dans l'article sur son nouveau propriétaire.


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  • Voici une carte postale ancienne de Bohan, avec le titre "Maison ardennaise". Je pense qu'il s'agit des maisons qui se trouvent au bord du pont, rue de la grotte. Qu'en pensez-vous en comparant les deux photos ?

     

    Maison ardennaise

    Maison ardennaise

     


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  • La douane sur la route de France a été en service jusque dans les années 1990. Devenue habitation puis en vente durant des années, elle vient d'être achetée par un couple de néerlandophones qui l'a ajoutée à son offre de gîtes.  Ils ont rénové la cour, mis une clôture et décoré la façade de deux drapeaux, en souvenir de son ancienne fonction.

    Voici deux photos, montrant la douane et son chalet voisin il y a 60 ans et aujourd'hui.

    Ancienne douane devenue gîte

    Ancienne douane devenue gîte


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  • Le pont routier actuel a été inauguré en 1957, remplaçant l'ancien qui datait de 1860 et qui avait été détruit pendant la guerre. 

    Je viens de recevoir d'un passionné de Bohan, Claude Mertens, une copie d'une photo très rare, prise peu après la destruction du pont. Le 11 mai 1940, le génie français a détruit les 2 ponts de Bohan, pour freiner l'avancée des Allemands. Voici une photo du pont routier, qui vient d'être détruit. 

    pontaval_19400511
    11 mai 1940
     
    Et voici deux photos plus anciennes du même pont.  Vous pouvez voir quelques différences entre les 2 vues suivantes.
    • le bâtiment sur la place, à côté de l'hôtel du Beau Site, a été surelevé sur la 2ème vue, alors qu'il est encore bas sur la première. ce rehaussement a été fait autour de 1930
    • sur la 2ème carte ci-dessous, il y a 2 piquets: l'électricité est arrivée
     
    pontaval_1920x
     
     
    PontAval_1931
     
     
    Enfin, le nouveau pont, inauguré en 1957, pris en photo dans les années 1970 :
     
    pontaval_1970x (2)

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  • Voici des vues du début de la montée vers les Dolimarts, rue du vieux moulin.

    Photo 1 : carte postale oblitérée en 1906, pas encore de commerces 

    Début de la montée vers les Dolimarts

    Photo 2 : un commerce à gauche et des cafés à droite (probablement autour de 1960)

    routeSugny1957x
     

    Photo 3 : dans les années 1970, le commerce à gauche s'est étendu

     
    RouteSugny1970x  
    Photo 4 : photo personnelle datant de 2008, avec le proxy Delhaize rénové en janvier 2008.
     
     

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  • Ce matin, ma soeur et moi avons fait la promenade des baraques, partant du tournant des Dolimarts, jusqu'à la baraque Laurent.
     
    C'est l'occasion de vous montrer une photo toute fraiche et de donner quelques explications sur la baraque Laurent. C'est la seule baraque encore debout, située sur une pointe de territoire belge. Elle n'est pas au bord du ruisseau "Bois Jean" mais surplombe la Semois. Les marchandises étaient amenées par barque depuis la Semois. Sur le trottoir à l'arrière de la maison, on peut encore voir le treuil de remontage.
    Probablement construite en 1858 par la famille Laurent, plusieurs familles se succédèrent dont les Poirson-Doudoux qui y furent commercants pendant 50 ans, de 1926 à 1967.
    Après une petite période d'inoccupation, elle fut achetée en 1982 par l'abbé Installé qui en fit un gîte pour groupes sous le nom de l'association "Le Fer à Cheval".
     
     
    IMG_1205
    Baraque Laurent en 2015
     
    baraqueLaurent_1907b
    Baraque Laurent en 1907 
     
    BaraqueLaurent_1907
    Extrait de la bande dessinée "Les seins de café", Servais, éditions Dupuis, 2008
     
    IMG_3591
    Treuil ayant servi à monter les marchandises amenées par barque depuis la Semois
     
    BaraqueLaurent_1906
     
    Source : "Les Baraques de la vallée du Bois-Jean", Yvon Barbazon, avril 2004, édité par le Cercle d'Histoire et de Folklore Terres d'Herbeumont

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  • Dans la vallée du Bois-Jean, la très belle promenade des baraques passe entre autres par la baraque Gérard, aujourd'hui en ruines.
     
    La baraque Gérard était avantageusement située, puisqu'elle était sur la rive gauche du ruisseau Bois-Jean et qu'elle n'était pas loin de la Semois, d'où on pouvait l'apercevoir. De plus, un moulin à huile a été construit par le premier propriétaire de la baraque, Jean-Joseph Gérard, dès 1855. Le moulin est actionné par une roue hydraulique basée sur le ruisseau. 
     
    Les habitants successifs y tenaient commerce mais élevaient aussi un peu de bétail dans les prés et champs qui entouraient la baraque, jusqu'en 1951. Ensuite, le bâtiment ne fut plus entretenu et tombe petit à petit en ruines. De l'autre côté du ruisseau Bois-Jean, fut construite une maison de cloutiers en 1850. Déjà en ruines en 1914, elle fut complètement rasée vers 1955.
     
    Source : "Les Baraques de la vallée du Bois-Jean", Yvon Barbazon, avril 2004, édité par le Cercle d'Histoire et de Folklore Terres d'Herbeumont à Orchimont.
     
     
    Gerard1937
    Baraque Gérard en 1937
     
    Gerard1980
    En 1980 elle est déjà bien délabrée
     
    Gerard2008pt
    En 2008 il ne reste qu'un mur en ruines

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  • La baraque Léger était située le plus loin de la Semois, et était d'avantage en relation vec le plateau (Bagimont, Sugny, Pussemange). Les premières traces écrites remontent à 1859, où la baraque appartient à Bernard Camus, cloutier. Elle est ensuite habitée par la famille Léger, coordonnier.  La maison est habitée jusqu'en 1952, après quoi ses pierres furent utilisées pour construire les Dolimarts. Elle est complètement rasée vers 1980. Il ne reste que quelques vestiges, débris de pavés ou de tuyaux.   Comme les 3 autres baraques du Bois-Jean, elle était située à la frontière entre la Belgique et la France, du côté belge. Elle servait de petit commerce et était un lieu de rendez-vous des contrebandiers et autres passeurs, surtout dans la première moitié du 20ème siècle. On y passait du tabac, du café et du chocolat de la Belgique vers la France, en évitant les douaniers.  

     aLeger1903
    Baraque Léger en 1903
     
    Leger1923 Baraque Léger en 1923   Leger1949sept Baraque Léger en 1949  
    Source: "Les Baraques de la vallée du Bois-Jean", Yvon Barbazon, avril 2004, édité par le Cercle d'Histoire et de Folklore Terres d'Herbeumont à Orchimont.  
     
    en 2017 quelques dalles du sol d'une partie de la baraque ont été dégagées: 

    Baraque Léger


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  • panorama5_1943
     
    Ci-dessus une vue de Bohan pendant la 2ème guerre mondiale (1943) où l'on peut remarquer :
    • le pont pour le vicinal, à droite, est réparé avec des planches : il sera à nouveau bombardé en 1944 et ne sera plus réparé
    • le pont routier, à gauche, est renforcé car il a aussi subi des bombardements le 11 mai 1940; il sera remplacé par un nouveau en 1957.
    • la colline du Gevray, de l'autre côté de la Semois par rapport à l'église, est beaucoup plus déboisée qu'actuellement, car tout avait été défriché début des années 1900 pour planter du tabac
    • il n'y a aucune maison sur l'actuelle rue des épautés 
    • sur la route de Mont-Les-Champs, il n'y a avait encore aucune construction, même pas la Besace: on y voit que des séchoirs à tabac

    Pour comparer, voici une carte postale de la fin des années 1970:

     
    panorama7
     
     

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  • Voici 2 vues de la Semois vers la France, prises du pont routier de Bohan.
     
    Sur la première, datant des années 1920, on voit les nombreux séchoirs à tabac à droite, le long de la route de France.
    A gauche, la maison isolée au bout de la rue de la grotte, avec des arbres sciés couchés sur le bord de la Semois. A l'époque, la Semois servait de moyen de transport pour le bois coupé.
     
    semois_versFrance
     
    Voilà la vue prise hier, les collines ont la même forme, la maison isolée à gauche est toujours là, mais les séchoirs à tabac ont disparu, et des affreux fils électriques gachent la photo.
     
    Panorama_sans_titre1

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  • Jusque dans les années 1930, les Bohannaises lavaient leur ligne dans la Semois: 
     
    Laveuses2
     
    Laveuses
     
    lavandieres_1911

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  • Cet après-midi, un ami Bohannais est passé chez moi et m'a passé quelques anciennes cartes postales de Bohan que je n'avais pas encore. Parmi celles-ci, la deuxième ci-dessous, colorisée. Cela me permet de montrer 3 vues du pont routier à Bohan.   La 1ere photo montre l'ancien pont, construit en 1860, qui possédait 4 belles arches:

     
    PontAmont2
     

    La 2ème photo montre l'ancien pont qui, plastiqué en mai 1940, a été reconstruit pendant la guerre avec des planches en bois, en rajoutant des pilliers supplémentaires. On y voit aussi, à droite sur la photo, un petit batiment carré qui a servi de douane pendant quelques années. 

     
    numérisation0002  
    Enfin, voici le nouveau pont, construit à partir de 1955 et inauguré en 1957:
    IMG_4443

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  • Voici 2 vues de la rivette et de l'eglise.
    La première est une carte postale timbrée en 1911. On y voit le cimetière qui entoure l'église. Plus tard, le cimetière sera déménagé rue de Hérissart. La deuxième photo date de 2007.
     
    rivette_1911
     
    Photo-030

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  • 08 Fête de la Centenaire 1977

     

     

    Bohan est un village où il fait bon vivre, et où on vieillit bien ;-)

    A la fin du 20ème siècle, on a fêté 2 centenaires : Julia Merveille et Mr Dauby.

    Julia Merveille, épouse Defoiche, est née en 1877 et en juillet 1977 une grande fête a été organisée à Bohan pour la fêter. Elle est décédée en 1978. 

    Sur le site du Syndicat d'Initiative de Bohan, vous pouvez voir d'autres photos.


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