Ce dimanche matin j'ai fait un tour à vélo électrique via Sugny, les 7 chemins et Membre. 

Partie de Bohan (altitude 170 m) je suis arrivée à Sugny, point culminant de ma randonnée à 388 m, via la route.

La j'ai pris la route de la promenade 52 vers le moulin brûlé où j'ai tourné à gauche sur le chemin vers le moulin d'en haut, la fontaine sainte Agathe: c'est un chemin forestier où on traverse des sapinières où j'ai déjà observé du gibier (chevreuils et sangliers). Un peu plus loin le chemin longe la route N935 et le ruisseau de Membre où on peut observer des barrages faits par des castors.

Le chemin aboutit à la route qui va vers Laforêt que j'ai remontée jusqu'au premier virage serré où j'ai pris à gauche un sentier vers les 7 chemins. J'y ai rencontré Valérie et Guy, fidèles lecteurs de ce blog, qui m'ont reconnue.

les 7 chemins

J'ai fait un crochet jusqu'au belvédère de la Roche à Saloru d'où on a un très beau point de vue sur Membre. On peut même voir le pont réparé de Membre qui va vers le tunnel.

belvédère de la Roche à Saloru

panorama sur Membre depuis la Roche à Saloru

Je suis retournée aux 7 chemins pour prendre le chemin vers la route de Membre. Je suis passée au marché de Membre et suis rentrée à Bohan en compagnie de Béatrice, Bohannaise à vélo.

Au total j'ai roulé 22 km en 1 h 45 + pauses. Voici le parcours

A 15 km au sud-ouest de Bruxelles, dans le bois de Halle, des jacinthes sauvages forment un très joli tapis bleu entre les arbres pendant 2 ou 3 semaines du mois d'avril.

Je suis allée le voir pour la première fois ce vendredi matin, sous le soleil. Comme le site est de plus en plus connu, il vaut mieux venir en semaine et assez tôt pour trouver une place de parking dans un des 5 parkings autour du bois de Halle.

Il y a un parcours de 5 km balisé avec des piquets mauves pour voir les endroits les plus fleuris.

Arrivée vers 10 h, j'ai dû marcher 15 minutes avant de voir les fleurs, car les sous-bois près du parking P4 étaient trop touffus de broussailles. Il y a des sentiers réservés aux cavaliers, aux cyclistes et d'autres pour les promeneurs, avec quelques légers dénivelés. Heureusement il y a des plans à tous les croisements de chemins :

pour en savoir plus : https://vivreabruxelles.be/floraison-des-jacinthes-sauvages-au-bois-de-hal.html

En ce dimanche de Pâques, par un temps frais mais sec, nous avons fait la descente de la Semois de Alle à Bohan, en 2 kayaks, ma soeur et ma nièce dans un kayak et Bénédicte et moi dans l'autre.

Le débit de la Semois était très élevé, juste en dessous de 50 m³ par seconde, limite au-dessus de laquelle la navigation est interdite.

Parties de Alle, nous devons passer la petite cascade après quelques dizaines de mètres. On nous avait conseillé de prendre à gauche, mais nous nous sommes trompées et nous sommes passées à gauche de l'île. 

nous sommes passées par le petit bras à droite sur la photo

Après le petit rapide, il faut tourner pour ne pas toucher la berge. Bénédicte et moi avons réussi de justesse à passer, mais Françoise et Claire ont touché la berge, leur kayak a pris l'eau et a coulé. Elles se sont retrouvées dans la Semois jusqu'à hauteur de la poitrine, dans une eau à 8°. Même habillées cela fait très froid, d'autant plus que le haut débit emportait le kayak, les rames, leurs affaires, etc.

Nous les avons longuement attendues et avons vu leur naufrage de loin. Mais elles ont courageusement continué. Nous avons partagé les vêtements secs.

nous voici au départ de Alle

Après le naufrage, elles sont courageusement continué

Nous avons mis 2 h 15 pour faire les 17 km de Alle à Bohan, ramant pour nous réchauffer. Nous sommes passées en dessous du pont réparé de Membre:

sous le pont réparé de Membre

Nous avons aperçu plusieurs martins pêcheurs et avons vu très peu d'autres kayaks ...

Tout le monde est bien arrivé à bon port, et Françoise et Claire étaient très contentes de prendre une douche bien chaude. Le courant a emporté une casquette et un manteau, et hélàs le smartphone de Claire ne s'est pas remis de son bain dans la Semois.

Nous nous souviendrons longtemps de notre descente de la Semois en kayak.

Bénédicte et moi avons passé une semaine en Corse. Le trajet s’est fait en train et ferry de Marseille à Ajaccio. Après un jour à Ajaccio, nous avons passé 3 jours dans le sud près de Bonifacio et 3 jours dans le nord près de Calvi.

Après une traversée de nuit où la mer était agitée mais sans trop de remous, nous arrivons à Ajaccio vers 7 h du matin. Le matin nous visitons le centre historique de Ajaccio, où Napoléon Ier est la star à tous les coins de rue. Nous faisons une pause dans la cour de la citadelle et mangeons au 20123. Après-midi nous allons à la pointe de la Parata pour admirer les îles sanguinaires.

citadelle de Ajaccio

Nous roulons ensuite jusqu’à notre gîte près de Bonifacio, sur des petites routes de montagne : 150 km en plus de 2 h 30.

Mercredi : A la découverte de Bonifacio, nous ne visitons que le cimetière marin car nous ne pouvons louer des audio-guides car l’office du tourisme est exceptionnellement fermé. Faute d’assez de participants, nous ne pouvons faire de promenade en bateau. Nous allons faire une promenade dans le maquis près de notre gîte, admirant de beaux panoramas sur la mer et sur Bonifacio, malheureusement sous les nuages.

Bonifacio

jeudi : Nous retournons à Bonifacio, ville haute, pour la visiter sous le soleil, mais sans audio-guide vu que l’office du tourisme est à nouveau « exceptionnellement » fermé. Nous montons sur la colline en face pour faire des photos et déambulons dans les petites ruelles. Après le repas, nous descendons au port pour le grand tour en bateau de 2 h qui va aux îles Lavezzi. 

Bonifacio et l'escalier du roi d'Aragon

Vendredi, Nous quittons le sud de l’île en direction de notre logement près de Calvi pour nos 3 dernières nuits. Notre première étape est la plage de Palombaggia, qui est déserte en cette période hors saison. Nous faisons le tour de Porto-Vecchio et y mangeons sur la petite place.

Après-midi, nous nous arrêtons d’abord à la piscine de Cavu, un ruisseau descendant de la montagne, où Bénédicte a le courage d’aller se baigner, puis le long du lac de Palo pour observer des oiseaux, nous y avons vu quelques flamants roses de très loin, mais Bénédicte s’est amusée avec des petits chats.

Nous roulons le long de la côte est, puis via le Corte, au centre de l’île, que nous parcourons à pied. Nous arrivons à notre gîte vers 19 h 30.

Corte

Samedi, nous visitons Calvi et sa citadelle, mais sans audio-guide car tout est fermé. Nous décidons alors de découvrir la Balagne et ses petits villages perchés. D’abord Pigna, où tout le monde est à une inauguration, puis Cetari où nous mangeons chez Léon. Enfin nous grimpons au sommet de Sant’Antonino. 

port de Calvi

Sant'Antonino

Dimanche, Une belle randonnée en Balagne nous amène à Occi, un village fantôme où le dernier habitant l’a quitté en 1914. Nous marchons 5 km dans les cailloux et faisons 250 m de dénivelé mais le village fantôme est très original. 

village fantôme d'Occi

Fin d’après-midi, nous allons voir la pointe de Revellata et faire des photos de Calvi depuis ND de la Serra. Nous retournons visiter la citadelle de Calvi, à la recherche des QR codes et voyons les préparatifs de la procession dans la cathédrale.

Lundi: vous faisons un baptême de plongée à Calvi, dans la méditerranée à 14 degrés. La mer est peu agitée et nous voyons pas mal de poissons, des éponges et même une étoile de mer.

Nous prenons la petite route de montagne jusqu’à Porto où nous mangeons, admirant le magnifique golfe avec les calanches.  

golfe de Porto

Nous roulons jusqu’à Ajaccio où nous passons au car wash avant de rendre notre voiture de location à l’aéroport. Le taxi nous dépose à la gare maritime mais nous nous trompons de porte et manquons notre bateau. Folles de

rage, nous rachetons un ticket sur Corsica ferries qui nous amène à Toulon et pas à Marseille où nous devons prendre le train vers la Belgique.

Mardi : Débarquées à 7 h à Toulon, nous prenons un train vers Marseille où nous arrivons à temps pour notre train qui part de Marseille vers 10 h. Mais suite à des problèmes électriques, notre train part avec 1 heure de retard et nous manquons nos correspondances. Finalement nous arrivons vers 19 h, Bénédicte à Bruxelles et moi à Bohan.

Mes impressions

La Corse est un très beau pays, pas très grand mais les déplacements sont longs car les routes sont très sinueuses. La saison touristique commence à Pâques et nous y étions la semaine sainte, ainsi beaucoup de choses étaient fermées. Nous n’avons pas pu faire la promenade en mer dans le golfe de Porto, d’abord car c’était fermé et ensuite à cause du vent. Par contre, il n’y avait pas trop de monde et les parkings étaient gratuits.

J’ai beaucoup aimé Bonifacio ainsi que la promenade du village fantôme. Nous avons eu deux fois quelques gouttes de pluie, mais la plupart du temps du soleil ou des nuages sous +- 15 degrés.

Il n’y a pas grand-chose à voir à Ajaccio. Nous n’avons eu le temps que de voir deux petits coins de l’île : Bonifacio et Calvi. La prochaine fois je pense arriver à Bastia et faire la promenade en mer de Porto.

Quelques centaines de mètres après le pont cassé de Bohan, à gauche de la rue mont-les-champs, se trouvent deux grands bâtiments qu'on appelle "La Mairie".

Origine du nom "mairie"

"major" voulant dire "plus grand" en latin, a donné les mots français "maire" ou "maïeur", qui désignent le responsable d'une commune: en Belgique on parle du bourgmestre.

Au moyen-âge, le seigneur nommait un échevinage : un maïeur, deux échevins, un sergent, deux syndics (=receveurs), deux gardes forestiers. Le maïeur s’occupait notamment de l’administration et de la basse justice (= délits communaux) et dirigeait tout ce monde sous  le contrôle du seigneur .

La Mairie désigne soit un territoire sous l’autorité du maire soit caractérise tout ce qui fait la fonction du maire ou appartient à sa dignité. C’est le 2^e personnage en importance dans communauté.

Conclusion : il s’agissait d’une zone réservée au maire 

Utilité des deux grands bâtiments

Fin des années 1950, on a d'abord construit le bâtiment de gauche, un très haut séchoir à tabac. Un peu plus tard, le deuxième bâtiment a été construit, il a servi à la criée aux fraises quand la culture du tabac a laissé la place aux fraises dans les années 1960 et 1970.

Aujourd'hui l'ancien séchoir à tabac sert de stockage au syndicat d'initiative de Bohan.

L'ancienne criée aux fraises a été bardée de bois sur sa façade est en 2011. 

L'hiver des caravanes y sont mises à l'abri. Le reste de l'année il sert d'accueil pour des événements (randonnée quad, marche Adeps, etc). Il servait aussi de bar du temps des feux des bourres. En juillet et août, il est ouvert pour les jeunes, supervisé par un étudiant jobiste, pour des activités ludiques et sportives.

Pierre et moi avons navigué une semaine sur le Nil en voyage organisé avec Travel Evasion. Logeant 7 nuits sur un gros bateau, nous avons fait de nombreux déplacements en bateau, avion et car pour voir les beautés de l’Egypte, pays avec une si ancienne et si riche civilisation.

Ayant fait le trajet en avion le samedi de Paris à Louxor, nous embarquons sur notre bateau, le Tarot, avec un groupe d'environ 130 touristes français.

Dimanche : Ayant quitté Louxor pendant la nuit, nous naviguons jusque Edfou toute la matinée.

Notre première visite est Edfou et le temple de Horus. On y va en calèche et le choc de civilisation est rude : beaucoup de monde qui circule à pied, en moto, avec des tuk-tuk ou en charrette avec un âne, dans la chaleur, la poussière et le bruit, sur des rues non goudronnées.

Le temple est magnifique, suivant le plan classique d’un temple de l’Egypte antique : pylône (grand mur) avec une entrée centrale, salle ouverte, salle hypostyle (avec des colonnes), chapelle de la barque, vestibule et sanctuaire contenant le naos, une petite chapelle avec la statue divine.

A l’intérieur tous les murs étaient décorés, sculptés ou colorés. A Edfou, les chrétiens ont martelé les visages, les pieds et les mains des dieux. Ce sera notre seule visite de la journée où nous naviguons vers le sud de l’Egypte. 

Lundi : Arrivés pendant la nuit à Assouan, nous nous levons tôt et nous quittons le bateau à 6 h 45 pour une balade en felouque, qui est plus grande que j’imaginais car une vingtaine de personnes peuvent s’y installer.

Après une démonstration d’essences de fleurs et de plantes très commerciale, nous prenons un petit bateau à moteur pour aller sur l’île de Philae visiter le temple d’Isis. Ce temple a 2 pylônes et a été déplacé pierres par pierres de son emplacement d’origine à 300 m car il était englouti par le Nil à cause de la construction des deux barrages d’Assouan.

Mardi : Nous quittons le bateau à 2 h 45 pour aller en convoi de cars à Abou Simbel, à 300 km d’Assouan, pour y admirer les deux temples. Découverts vers 1815, ils ont été déplacés de 65 m entre 1964 et 1968 pour échapper aux crues du Nil.

Nous restons 2 h sur place et reprenons le car pour 3 h 30 de route vers notre bateau resté à Assouan. Après-midi nous naviguons jusqu’à Kom Ombo, 50 km plus au nord, pour visiter le temple de Sobek et Haroëris, un des mieux conservés. On peut y voir des peintures colorées sur certains plafonds.

Mercredi : Après une matinée libre de navigation jusque Louxor et le repas buffet traditionnel sur le bateau, nous visitons le fabuleux temple de Karnak, le plus grand et important monument de l’Egypte antique. Tout y est gigantesque !

Jeudi : Encore un départ très matinal, à 4 h 20, pour une expérience originale : un vol en montgolfière au-dessus de la nécropole thébaine. Le trajet pour y arriver fut long (2 h), nous avons pris un car, puis un bateau à moteur nommé « Titanic » pour traverser le Nil, et un autre mini-bus pour arriver au lieu de départ. On a survolé la colline des vallées des rois, des reines et artisans. Le spectacle est très beau et la transition entre la vallée fertile du Nil et le désert est nette.

Après son survol, nous visitons quelques monuments de la nécropole thébaine (Thèbes est le nom grec de Louxor) :

- Les colosses de Memnon : deux gigantesques silhouettes assises de plus de 18 m de hauteur du pharaon Aménophis III 

- La vallée des rois : dans une vallée sinueuse entre deux collines désertiques on a déjà trouvé 65 tombes de pharaons. On peut en visiter 3, la guide a conseillé les tombes de Ramsès IV, Ramsès IX et Ramsès III. Chaque tombe est creusée dans le roc, on parcourt un couloir qui descend, coupé par des portes aujourd’hui disparues pour arriver dans la chambre funéraire où se trouve encore parfois le sarcophage. Des dessins et des hiéroglyphes recouvrent tous les murs et plafonds.

- Les temples de Medinet Habou : le vaste temple funéraire de Ramsès III et un petit temple antérieur, de l’époque d’Aménophis I

- Le temple d’Hatshepsout : unique en son genre construit en 3 terrasses, il possède de très anciennes fresques d’une expédition commerciale. Nous avons un souvenir cuisant de ce temple sous le soleil de midi par 37° sans ombre.

Vendredi : Pour notre dernière journée de visites, nous quittons le bateau à 3 h 30 pour une journée au Caire. Nous faisons un aller-retour en avion (600 km en 50 min de vol).

Le matin est consacré au plateau de Gizeh avec ses fameuses pyramides, du 26^ème siècle avant JC. Il y a 3 grandes pyramides, de Khéops, Kephren et Mykérinos, pharaons de la 3^ème dynastie, père, fils et petit-fils mais aussi 6 petites pour leurs épouses. Nous les contournons, grimpons quelques étages de la plus grande et faisons des photos de près et de loin. Nous admirons aussi le sphinx.

Hélàs il y a un monde fou et au pied des pyramides c’est le chaos avec les autocars, les touristes, les chameaux … Bientôt ce sera mieux réglementé avec l’ouverture du nouveau musée du Caire.

Après-midi, nous visitons au pas de course le musée National d’archéologie. La plupart des trésors trouvés dans la tombe de Toutankhamon sont déjà transférés mais nous avons été fascinés par le masque en or massif de 11 kg et les sarcophages finement sculptés. Mais nous sommes fatigués par notre réveil matinal et avons du mal à profiter des merveilles exposées.

Samedi : c'est le retour vers la Belgique via un vol direct Louxor - Paris et le train.

Ce fut un merveilleux voyage et c’est impressionnant de découvrir cette civilisation déjà si avancée alors qu’elle est si ancienne (de -3100 à -30). Le bateau était luxueux mais pas 5* comme annoncé.

A cette époque de l’année la température maximale est de 25° mais nous avions tous les jours plus de 30 degrés et 37 degrés le jeudi !

Mon activité préférée était la visite d’Abou Simbel suivie par le vol en montgolfière.

Pour la 7ème année consécutive, je participe à l'exposition collective de photos visible à la maison du tourisme de Vresse depuis samedi 18 février jusqu'au dimanche 19 mars.

Le thème est "Mise au vert" que les 20 photographes ont exploité de manière assez variée : beaucoup d'animaux, plusieurs paysages ou simplement la couleur verte.

Le vernissage a eu lieu samedi passé, en présence des autorités locales. Les discours se font toujours dans le même coin et mes photos y étant accrochées, elles sont visibles derrière les personnalités sur la photo ci-dessus.

J'ai choisi des tabacs pendus dans mon séchoir à tabac, le cerf rencontré pendant le brâme, une forêt près des Dolimarts et la passerelle de Kelhan.

J'ai fait la connaissance d'un photographe animalier de Nafraiture, Philippe, avec qui je vais faire des affuts prochainement.

A droite les 4 photos d'oiseaux faites par Philippe.

L'année prochaine le thème est "Voir et s'émouvoir", très vaste thème ...

Ce dimanche j'ai fait un beau tour à vélo électrique à la découverte du parcours de l'ancien vicinal entre Orchimont et Houdremont.

Partie de Bohan, j'ai pris le tunnel pour arriver à Membre et j'ai continué jusqu'à Vresse et Orchimont par la route (en rose sur la carte ci-dessous).

En bas du village de Orchimont, j'ai pris le tracé de l'ancien vicinal à partir de l'ancienne gare de Orchimont. Je roule 8 km sur un large chemin avec des graviers ou en terre au milieu des bois, en légère montée, passant le long de l'ancienne gare de Nafraiture. Le tracé est facile à suivre car de nouvelles plaques vertes ont été installées à chaque embranchement.

Arrivée à Houdremont, je tourne à gauche vers la ferme de Longchamp, continuant sur un chemin de terre après le cimetière de houdremont. Je rejoins la route de France et profite d'une belle descente sur route jusqu'à Hautes-Rivières via Linchamps.

Ensuite je suis retournée à Bohan via la route jusqu'à la frontière et le ravel en Belgique.

Au total j'ai roulé 38 km en un peu plus de 2 h 30, à peu près à moitié sur route et l'autre moitié sur des chemins sans voiture, en ayant l'impression d'avoir plus descendu que monter, car la montée sur le parcours de l'ancien vicinal est très douce. 

ancienne gare de Nafraiture

Lors de l'inventaire du petit patrimoine que nous avons réalisé en 2019 -2021 j'ai découvert les petites fenêtres de toutes les formes qui se trouvent dans les murs des anciennes maisons de la commune et des environs. La forme la plus courante est ovale comme un oeil de boeuf.

Cela s'appelle un déversoir d'évier car au début c'était un simple trou dans le mur à côté de l'évier de la cuisine, qui servait à évacuer l'eau ou même à jeter ses épluchures. Mais en patois on l'appelle une beuquette car les ménagères jetaient un coup d'oeil discret à travers le trou pour voir ce qui se passait aux alentours. Et en patois "épier" se dit "beuquer".

Plus tard, les trous ont été munis à l'intérieur d'un carreau pour éviter que le froid n'entre dans la cuisine. 

Lors de la rénovation des maisons, les beuquettes sont parfois rebouchées, mais souvent démolies. A Bohan il en reste 10, mais si vous traversez les Hautes-Rivières ou Gespunsart vous verrez qu'elles sont encore présentes sur la plupart des anciennes maisons.

L'accenteur alpin est un passereau brun avec de l'orange/rouge sur la poitrine, qui vit d'habitude en montagne, d'où son nom. Un individu est exceptionnellement visible à Bouillon depuis quelques jours. J'y suis allée ce vendredi matin, et j'ai eu la chance de bien le voir, de pouvoir le photographier et de le filmer.

Accenteur alpin

Il est visible à partir du 2ème pont à l'intérieur du château, et les gestionnaires du château ont la gentillesse de laisser la porte ouverte exprès pour les ornithologues, car le château est fermé la semaine.

Pendant 3/4 h je l'ai vu sur un muret, sur les toits, sur le sol et sur la roche, pas farouche car il se laisse approcher à moins de 5 m.

Plusieurs ornithologues sont venus le voir, parfois de très loin : de Hollande, de Flandre, de Bruxelles mais aussi de Tournai et de Comblain-au-pont (près de Liège) en transports publics !

voici une séquence vidéo de l'oiseau sur le rocher