Pour visiter le château de Bouillon, il faut acheter un "city pass" qui donne accès au château avec le spectacle de rapaces, au spectacle "odyssée de lumière" ainsi qu'au musée ducal et l'archéoscope. J'ai fait les deux premières visites ces derniers jours.

La visite du château sans visite guidée n'est pas très amusante car il faut lire dans un petit guide écrit en petits caractères sans illustrations. On parcourt des souterrains, on monte à la tour d'Autriche et on termine la grande salle de l'arsenal. Les points de vue sur la ville de Bouillon dans un méandre de la Semois sont époustouflants. 

Dans la cour d'honneur se donne un spectacle de rapaces, avec deux buses variables, deux chouettes effraies, un urubu à tête rouge et un pygargue à tête blanche. Je me suis amusée à faire des photos avec mon zoom 400 mm.

face à face abeille - pygargue à tête blanche

Dans la dernière salle, le musée "scriptura" montre des éléments de l'imprimerie et une exposition sur l'école. On peut aussi admirer une fresque en une quinzaine de tableaux sur le pèlerinage armé de Godefroid de Bouillon", dessinés par Marie-Laure Alff, une artiste locale.

fresque : départ en croisade de Godefroid 

L'odyssée de lumière est un spectacle nocturne dans la cour d'honneur du château, qui retrace les grands moments de l'histoire du château, avec un son et lumière sur les murs :

- 1096 départ de Godefroid à la 1ère croisade, prise de Jérusalem en 1099 et mort de Godefroid en 1100

- en 1521 siège du château par les troupes de Charles-Quint

- les Princes-Evêques de Liège seront les ducs de Bouillon pendant près de 6 siècles. Ils restaurent le château et l'améliorent au XVI ème siècle.

- en 1678 le duché passe à la France et Louis XIV fait améliorer les défenses du château par Vauban.

- Après 1815 et la défaite de Waterloo, le duché passe sous pavillon hollandais pour devenir Belge en 1830.

Tout cela est raconté avec des projections sur les murs

début du tourisme au XIXème siècle, avec le passage de Victor Hugo

Le spectacle est très beau, mais assez court (25 minutes), d'autant plus qu'il faut être là au moins 1/2 h à l'avance pour avoir une place assise.

Voici un court extrait :

 Avant le coucher du soleil, je suis passée au point de vue de la ramonette où l'on a une belle vue sur le château et la ville de Bouillon:

En compagnie de Bénédicte et Marcellino j’ai passé une semaine au Danemark, plus précisément à et autour de Copenhague, pour découvrir ce pays que je n’avais encore jamais visité. Nous sommes partis en voiture, consacrant une journée complète au trajet aller et une autre au trajet retour.

Lundi, nous parcourons l’île de Mon d’une extrémité à l’autre, admirant la belle nature à l’ouest et les falaises de craie à l’est, culminant à 128 m au-dessus de la mer. Les jeunes ont eu le courage de descendre et remonter ce dénivelé par des escaliers de +- 500 marches. Sur le trajet nous visitons deux églises décorées de fresques du XVè siècle, à Keldby et à Elmelunde. Au total nous avons roulé 66 km à vélo, épuisant presque totalement nos 3 batteries, car le trajet n’était pas plat mais surtout à cause du vent.

Les 3 jours suivants sont consacrés à la visite de Copenhague : son centre historique avec toutes ses tours où l'on peut monter pour voir des panoramas, sa petite sirène, ses châteaux, son parc d'attractions Tivoli, ses nombreuses églises et son quartier "indépendant" Christiania. On a fait un tour en bateau mouche, et on a loué des vélos pour circuler plus facilement.

château Rosenborg

Vendredi nous visitons le château Kronborg, idéalement situé sur le détroit qui sépare le Danemark et la Suède. Erigé dès le 15^ème siècle, il a été remanié à plusieurs reprises et a été choisi par Shaekespeare comme lieu de sa tragédie Hamlet.

Après-midi nous avons été à la place et nagé dans la mer Baltique.

Le dernier jour, nous redescendons +- 50 km plus au sud, à Roskilde, ancienne capitale du Danemark. Située à l’extrémité d’un fjord, la ville possède deux points d’intérêt.

1) Le musée des bateaux des vikings qui abritent 5 drakkars du 11ème siècle retrouvé au fond d’un chenal du fjord. Ils ont été repêchés et assemblés pendant la 2ème moitié du 20è s. Le musée explique aussi le mode de vie des vikings et la position stratégique de Roskilde. Ce que j’ai trouvé le plus amusant était l’atelier où l’on pouvait construire un petit bateau en bois et l’essayer.

2) La cathédrale qui montre l’évolution de l’architecture danoise sur 8 siècles. Elle abrite aussi la tombe de la plupart des rois et reines du Danemark. 

Le Danemark est un pays assez plat, avec des îles et beaucoup d’eau. J’ai été frappée par le nombre de cyclistes partout dans le pays. Lors de visites de nombreux sites, des animations sont proposées pour les enfants. Nous avons eu du temps sec, au début très nuageux et de plus en plus beau au fil de la semaine. Nous n’avions aucune couronne danoise (100 DKK = 13 €) mais cela n’a pas posé de problème : on peut payer partout avec la carte. 

Mes moments préférés étaient les deux journées à vélo. 

Guédelon est un chantier médiéval commencé en 1997 pour construire un château comme si on était dans le premier tiers du XIIIè s: le but est d'expérimenter les constructions de l'époque, en exploitant les ressources sur place (sauf le bois qui vient de plus loin pour ne pas décimer les forêts voisines). 

Le château est bien avancé en 2021: le logis seigneurial est fini, ainsi qu'une grande partie du mur et plusieurs tours de garde. Les murs du logis seigneurial font 3 m d'épaisseur. Il comprend 2 étages et monter les poutres du plafond fut un défi: ils ont construit les murs en escaliers afin de pouvoir les monter.

étage inférieur du logis seigneurial, avec les poutres au plafond

On peut visiter le château en chantier mais surtout parcourir le village voisin avec les ateliers de tous les ouvriers qui travaillent pour le château : tailleurs de pierre, carriers, vannière, tuiliers, cordier, charpentiers, charrons, bûcherons, meuniers, charretiers, forgerons, maçons, tuiliers, potiers et peintres.

Ils travaillent comme à l'époque et discutent volontiers avec les visiteurs, pour expliquer leur métier et répondre à toutes leurs questions. Ils sont une cinquantaine de salariés qui travaillent à la construction du château d'avril à novembre. Avant le covid, il y avait aussi des dizaines de compagnons bâtisseurs qui venaient aider bénévolement.

charpentier construisant les chassis pour la chapelle

bûcherons 

dans la cour du château démo de tracés au compas

Ils prévoient encore 8 à 10 ans de travail pour terminer le château, ensuite ils vont construire les petites maisons pour les artisans. 

La visite était très agréable, à flâner autour du château et à discuter avec les ouvriers. Nous avons même participé à un atelier de taille de pierres.

Il faut compter une grosse demi-journée pour la visite complète à son aise du chantier, et cela doit être intéressant d'y retourner quelques années plus tard, pour voir l'avancement des travaux.

Pour en savoir plus : https://www.guedelon.fr/fr

Pierre et moi sommes partis 5 jours en Bourgogne-Franche-Comté, en voiture, depuis Bohan. Nous avons passé deux nuits près de Dole et 2 nuits au sud de Beaune au Creusot.  Comme nous avions fait le centre de la Bourgogne l’année passée, nous voulions faire l’est, le sud et le nord-ouest.

Nous parcourons la Franche-Comté et commençons par une visite guidée de la saline royale d’Arcs-et-Senan. Cette saline, construite par l'architecte Claude-Nicolas Ledoux sous le règne du roi Louis XV pour transformer la saumure, extraite aux salines de Salins-les-Bains et transférée jusqu'à Arc-et-Senans par un saumoduc de 21 km, a fonctionné jusqu’en 1895 et il ne reste que les bâtiments, formant un demi-cercle, montrant le génie de l’architecte. Dans l’ancien bâtiment des tonneliers se trouve une exposition dédiée à Ledoux.

Nous descendons jusqu’au cirque de Baume-les-Messieurs pour admirer des cascades au fond d’un gouffre entourée de falaises de +- 200 m de haut.

Nous passons le 2ème jour dans les vignobles, visitant d'abord château du Clos Vougeot et l’après-midi le domaine de la tour Saint Hilaire.

Le but des journées suivantes ont été l'abbaye de Cluny, dans le sud de la Bourgogne, ainsi que le chantier médiéval de Guédelon, dans le nord-ouest (voir article ).

abbaye de Cluny

chantier de Guédelon

Mi-juillet j'ai commencé mes vacances par une semaine dans les Hautes Alpes, dans le parc de la Vanoise, à Val Cenis Lanslebourg, tout près de l'Italie. En compagnie de la famille de ma soeur, nous logions dans deux appartements d'une résidence avec piscine, sauna et jacuzzi.

La semaine a été très sportive, avec des randonnées en haute montagne, une journée en VTT électrique mais aussi de très belles observations d'oiseaux.

Un guide de montagne nous a fait découvrir un nid de gypaètes où un petit était prêt à prendre son premier envol. Nous avons eu la chance de le voir le lundi matin.

premier envol du gypaéton

Lors d'une première randonnée de 400 m de dénivelé nous avons eu la chance d'observer de nombreux rapaces : aigle royal, vautour fauve, gypaète barbu, circaète jean-le-blanc.

photo de groupe lors de la 1ere rando du dimanche

Le mardi nous avons loué 7 VTT électriques et avons pris le "sentier du bonheur" vers Bessan. A l'aller nous avons pris un chemin forestier avec de belles petites côtes. De retour à Lanslebourg, nous avons pris le télésiège jusqu'au col de Val Cenis pour admirer le lac et profiter des 10 km de descente en lacets.

Mercredi nous avons fait une rando près du lac blanc, sans trop nous fatiguer car nous avons pris la navette pour la montée. Les plus audacieux d'entre nous ont même été nager dans ce lac de montagne. 

devant le lac blanc

Nous avons eu la chance de voir et de photographier de nombreuses marmottes et marmottons.

marmotton

Vendredi matin nous sommes remontées à 3, avec Françoise et Claire, sur la montée du premier jour où à défaut de voir le monticole des roches, nous avons vu un bruant fou. L'après midi, Françoise et moi avons fait du kayak tandis que Arnaud essayait le paddle.

Nous avons eu une belle semaine à la montagne, avec du beau temps. Vu la différence de niveau sportif des membres du groupe, nous n'avons fait que 2 activités à 7. J'ai beaucoup aimé la balade à vélo électrique et la rando du vendredi matin à la recherche des oiseaux. Lors de cette semaine j'ai eu 3 coches : le circaète, le bruant fou et l'aigle royal. 

Avec une amie, nous avons fait une excursion d'un jour à Bouvignes et à Dinant. Nous avons utilisé notre pass Wallonia pour l'entrée de la Maison du patrimoine médiéval mosan à Bouvignes, ville bordant la Meuse, 2 km au nord de Dinant.  Le musée se trouve dans une ancienne maison espagnole et son exposition permanente explique l'histoire de la moyenne Meuse (de Sedan à Maastricht) au Moyen-âge : la situation géographique, les armes, les châteaux, les sépultures ainsi que la céramique et la production de laiton (pour faire des chaudrons). Voir les détails sur le site de la maison : https://www.mpmm.be/a-voir/collections-permanentes

la maison espagnole avec le musée et l'église Saint-Lambert de Bouvignes

Nous avons fait un tour dans cette ancienne cité médiévale avec des rues très étroites, au pied des ruines du château de Crèvecoeur. Des maisons à pans de bois sont encore visibles, ainsi qu'un ancien couvent de chanoinesses et la Chapelle Sainte-Ermelinde. Des vestiges de fortifications ont été mis à jours dans les années 1990.

Bouvignes au pied des ruines du château de Crevecoeur

Après-midi, nous avons encore profité de notre pass Wallonie pour une croisière sur la Meuse. Dans un grand bateau mouche, nous sommes descendus de Dinant jusqu'au château de Freyr, en passant par une écluse. La croisière dure 1 h 45 et était très chouette: bien installées sous un toit nous protégeant du soleil, nous écoutions les explications sur Dinant, Anseremme et Freyr. 

Et nous avons terminé la journée en beauté par une visite à une ancienne Bohannaise habitant Dinant.

passage de l'écluse de Anseremme

Nous sommes partis une semaine en Bretagne du Nord, en famille, pour avoir moins de touristes. Nous avons fait le trajet en voiture et logé dans deux gîtes, l'un à Viviers-sur-Mer, l'autre près de Lannion.

Nous avons découvert les villes de Saint-Malo et Dinard, sa station balnéaire. Nous avons eu la grande chance de visiter le Mont-Saint-Michel sans trop de monde et de faire un tour en gyrocoptère au-dessus de la baie. 

Nous nous promenons dans la ville médiévale de Dinan, puis au Cap Fréhel et au Cap d'Erquy. Jeudi et vendredi après-midi je prends le bateau pour longer l'archipel des 7 îles pour observer les fous de Bassan, les macareux moines et autres oiseaux. On a même la chance de voir des phoques et des dauphins. 

Nous admirons la côte de granit rose depuis le bateau et aussi en empruntant de le sentier des douaniers, où l'on peut découvrir des gros blocs de pierres aux formes diverses: les tortues,  la bouteille renversée, la sorcière, le bicorne de Napoléon, etc.

voyez-vous les deux tortues ?

Nous allons au Yaudet le long de la manche avec une beau panorama, une chapelle et un menhir.

Au programme du dernier jour : le département de l’extrême Ouest : le Finistère avec les enclos paroissiaux. Un enclos paroissial est un ensemble de bâtiments autour de l’église avec une entrée monumentale, un calvaire, un ossuaire et l’église. Sur les 23 qui existent, nous en visitons deux, à Saint-Thégonnec et à Guimiliau.

Nous passons voir un menhir. A huelgoat, nous mangeons en terrasse le long du lac avant de faire la charmante promenade découverte du chaos longeant un canal, des rochers, la mare aux sangliers, la grotte d’Athus et la grotte du diable.

Avec une amie habitant près de Beauraing, nous avons passé la journée de vendredi à visiter deux musées près de Charleroi.

Le matin nous avons découvert le musée de la photographie à Mont-sur-Marchienne. Dans un très beau bâtiment, un ancien carmel, plusieurs parcours sont proposés : expo permanente, expos temporaires et parcours découverte.

Dans le parcours découverte, on apprend l'histoire de la photo, avec la première photo de Niepce en 1827, le daguerréotype de 1839, le premier négatif en 1847, les premières impressions en couleurs en 1907 et ainsi de suite. On voit des anciens appareils, des très vieilles photos et un studio photo du 19è siècle.

anciens appareils photos

L'expo permanente présente des photographies de tous les formats et de toutes les époques, groupées par thèmes. 

D'habitude il y a aussi des expositions temporaires, mais comme elles étaient en montage, nous n'avons pas pu les visiter. 

Après-midi, à Marcinelle, nous avons visité le site du bois du Cazier. Ce site renferme plusieurs musées, ainsi qu'un lieu de mémoire en souvenir des 262 victimes de la terrible catastrophe du 8 août 1956. A l'aide d'un audio guide consistant en un dialogue imaginaire entre un rescapé de la catastrophe et de sa soeur, on apprend comment se déroulait le travail dans la mine. 

On voit les deux structures sous lesquels sont creusés les puits avec les cages pour accéder aux galeries des mines à une profondeur jusque 1,250 km sous terre.  Quand le mineur arrive au charbonnage, il dépose sa médaille contre une lampe, se change et pend son vêtement à un crochet dans la "salle des pendus". Il descend dans une cage et travaille dans une galerie souterraine. Le travail est dur et dangereux. Après la guerre, la Wallonie manquant de main d'oeuvre, un accord est conclu en 1946 avec l'Italie pour faire venir des ouvriers italiens en Belgique.

Le 8 août 1956 à 8:10 un incendie se déclare dans la galerie à -975 m. Malgré l'intervention des sauveteurs et la bravoure de ceux-ci, seuls 6 mineurs en sortiront vivants. La catastrophe a fait 262 victimes dont 136 Italiens. Un mémorial en marbre de carrare est élevé à l'entrée, où sont inscrits les noms de toutes les victimes. Au centre, une salle explique la catastrophe minute par minute, une autre présente chaque victime via une photo. Une fresque est aussi dessinée au niveau du déchargement des wagons.

mémorial en marbre avec le nom des 262 victimes

Deux musées complètent la visite. Le musée de l'industrie explique la glorieuse période du 19ème siècle où la Belgique était le 2ème pays le plus industrialisé du monde après l'Angleterre. On y apprend à quoi servait le charbon extrait. De nombreux brevets sont déposés par des Belges, dont Ernest Solvay. 

Machine à vapeur dans le musée de l'industrie

Le musée du verre présente la riche histoire de la verrerie en Belgique avec des pièces de toutes les époques, dont la plus ancienne est une petite amphore (5 cm de long) datant du 7ème siècle avant notre ère. 

On peut aussi se promener sur les terrils mais nous n'avons pas eu le temps. Il faut compter 2 h 30 pour la visite de l'intérieur du site, qui est très intéressant.

Ce fut une journée bien remplie (1 h 30 de trajet simple depuis Bohan) où j'ai appris beaucoup de choses. J'ai préféré la visite du bois du Cazier qui était plus variée. J'ai ainsi utilisé une partie du "pass Wallonia" qui me permet de dépenser 80 euros de visites culturelles dans les lieux participants avant le 30/6. Je peux encore planifier quelques visites ...

A la recherche d'autres grottes ND de Lourdes dans les environs de Bohan, j'en ai visité deux en France : une près de Charleville et une près de Sedan.

A Waridon, près de Charleville

Dans la banlieue de Charleville, au Waridon (Montcy-Notre-Dame), en 1925 une grotte a surgi à l’initiative du chanoine Bihéry. Elle fut bénie le 9 août. Au-dessus de la grotte, dans les sentiers en lacets, un chemin de croix fut érigé, provisoire d’abord avec de simples croix de bois, puis remplacé par quatorze stations fabriquées dans une fonderie de Vaucouleurs.

A Glaire, près de Sedan

Le 16 Mai 1877, l'abbé Olivier inaugure en la petite chapelle de Villette le premier pèlerinage dédié à Notre Dame de Lourdes. Au fil des ans, devant l'affluence toujours croissante des pèlerins, la chapelle devient trop petite pour les contenir tous.

Finalement la grotte sera construite en 1921 dans une carrière qui n'était plus en exploitation dans une presqu'île de la Meuse, à Iges, à la demande de l'abbé Champeaux. Fidèle reproduction de celle de Lourdes, elle est l'œuvre de Monsieur Tatoux, entrepreneur, et de ses ouvriers spécialistes en rocaille qui avaient eux mêmes relevé le plan et les mesures exactes de la grotte de Massabielle à Lourdes. La grotte du Mont d'Iges fut bénite le 18 Septembre 1921 par le Chanoine Lejay, archiprêtre de Mézières.

Le temps a si bien fait son travail, qu'aujourd'hui la grotte paraît parfaitement naturelle. La statue de la vierge est sortie des ateliers Raffl de Paris et les statues en fonte aciérée proviennent de la fonderie de Vaucouleurs dans la Meuse. Autour de la grotte, le chemin de croix a été bénit par Monseigneur Lecomte le 17 Septembre 1933.

Jusqu'au 9/1/2022 se tient l'exposition "Napoléon, au-delà du mythe" à la gare des Guillemins de Liège, pour commémorer les 200 ans de la mort de l'empereur, le 5 mai 1821.

On peut y voir une alternance de pièces avec panneaux explicatifs, comme des lignes du temps ci-dessous, et de pièces avec des mises en scènes de la vie de Napoléon. La carrière de Napoléon est détaillée dans ses différentes phases : pendant la révolution jusqu'au consulat, les nombreuses batailles, le sacre de 1804, les 100 jours et son exil, mais aussi son héritage dans l'administration, l'éducation, la justice, etc. Avec un audio-guide et de nombreux panneaux, on apprend énormément d'informations, peut-être un peu trop pour retenir quelques éléments-clés.

De nombreuses pièces sont exposées, allant de vêtements, de son mobilier de campagne, jusqu'à une mèche de cheveux.

https://www.europaexpo.be/

ligne du temps  

Après la visite, nous en avons profité pour explorer le centre de Liège. Nous avons mangé aux pieds des célèbres escaliers de Bueren (374 marches pour un dénivelé de 67 m). Puis nous avons fait une petite balade par la Cour Saint-Antoine, la collégiale Saint-Barthélemy, la batte, la place du Marché, le perron et finalement la place Saint-Lambert.

escaliers de la montagne de Bueren 

Perron devant l'hôtel de ville

Nous avons beaucoup aimé le tableau "La chapelle de Buhan" exposé à Vresse pendant les vacances de Pâques. C'est l'oeuvre de Marie-Laure Alff, une artiste qui habite aux Hayons sur les hauteurs de Bouillon. Elle privilégie la couleur bleue et s'inspire des paysages locaux.

Par curiosité je suis allée voir cette chapelle, qui se trouve à 2 km au sud de Noirefontaine, au lieu-dit l'enclave. J'ai pris une photo sous le même angle que le tableau

 Un affiche donne les explications suivantes :

Au bout de la route a été érigée par un particulier de Noirefontaine, en remerciement pour une grâce obtenue, une petite chapelle à l'ombre de deux tilleuls centenaires, dédiée à Notre-Dame de Walcourt. 

Quatre statuettes de saints guérisseurs se retrouvent à l'intérieur:

- Sainte Appoline, invoquée contre les maux de dents

- Saint Donat, prié lors des orages, contre la foudre

- Saint Walfrot, le stylite du 6ème siècle, venu de Lombardie, contre les rhumatismes

- Sainte Gertrude, vénérée pour sa protection des souris mangeuses des céréales dans les greniers.

Ce lieu de méditation, vénéré et respecté, se trouve à la croisée du chemin de Bouillon à Noirefontaine (l'ancienne Voie des Morts par où passaient les cortèges funèbres pour se rendre à Sensenruth, lorsque cette église, desservie par les Moines de Saint-Hubert, servait d'église paroissiale à Bouillonà et du hcemin de Bouillon à Dohan, par le gué du Han du Han, et encore le chemin de Bouillon à Les Hayons, passant par le Moulin Hideux, au temps où c'était un moulin à graines et non une hostellerie renommée.

Le chemin qui démarre de la chapelle vers le sud, en longeant la ferme de Buhan, va dans la presqu'île de Buhan et, arrivé à la Semois, traverse la rivière au gué de Leauwez.

Les vieux Bouillonais l'appellent "la chapelle de Dohan" ce qui ne plait pas aux gens de Noirefontaine. Sur le plan touristique, elle est aussi appelée "chapelle de Buhan".

(source texte : JE HALLET)

Cette charmante petite chapelle, à l'orée de la forêt de Noirefontaine, est située au sommet de la montée du Hazay du Han, dit encore Le Pasay du Han; un chemin qui a été aménagé en 1977 grâce à des subventions des Eaux et Forêts et du Tourisme, sans oublier la province.

Un banc de repos, placé entre deux tilleuls, accueille volontiers les promeneurs qui cherchent leur deuxième souffle à l'issue de la montée de près d'1 km depuis le gué du Han du Han. 

La porte métallique est fermée, mais une petite grille permet de voir l'intérieur avec les statues.

Après avoir visité l'abbaye d'Orval, nous avons complété notre journée par une promenade à Gérouville, qui se trouve 8 km plus loin, en direction de Virton.

En traversant Gérouville, on voit un gros tronc d'arbre avec un chapeau. On l'appelle "tilleul" alors que c'est un orme.

Son histoire est liée à celle du village. Gérouville est un village créé en 1258 par l'abbaye d'Orval et le comte de Chiny. A l’occasion de la création du nouveau bourg, quatre ormes furent plantés aux quatre coins de la place du village. Un seul de ceux-ci résista aux intempéries, jusqu’en 1877 où une terrible tempête coucha au sol cet arbre vénérable qui mesurait 15 mètres de circonférence à sa base.

Un sénateur nommé Lambiotte en fit alors l’acquisition et le relooka complètement: il décida de creuser le tronc et d’y installer une banquette pouvant accueillir 6 personnes. Il le plaça sur un socle en béton et le coiffa d’un toit de chaume.
En 1922, le sénateur le restitua à la commune de Gérouville qui le plaça non loin de son lieu d’origine, la Place du Tilleul. C’est probablement suite à son emplacement que cet orme fut dénommé erronément tilleul. 

source : https://walloniebelgiquetourisme.be/fr-be/content/le-tilleul-de-gerouville-est-un-orme-deguise-en-tilleul

Nous nous sommes promenés sous le soleil dans ce village dessiné comme un damier, avec des rues parallèles coupées par des perpendiculaires, autour d'un îlot central avec l'église, un ancien cimetière et le presbytère.

Les rues les plus anciennes sont bordées de fermes uni, bi ou tricellulaires contenant le logis, l'étable et la grange.

On passe devant un beau lavoir, de beaux paysages et d'autres demeures remarquables.

Hier j'ai profité d'un passage à Bruxelles pour visiter le musée Horta à Saint-Gilles (Bruxelles).

En 1898, Victor Horta acheta deux parcelles rue Américaine à Saint-Gilles, construisant son habitation sur l’une et son atelier sur l’autre. L’artiste apporta constamment des modifications aux deux édifices avant de déménager à l’avenue Louise en 1919.

A gauche la maison et à droite l'atelier. Sur la façade de la maison, on peut admirer le balcon en fer forgé, surmonté d'un bow-window, dont les tirants évoquent des libellules. 

A l'intérieur on commence la visite par l'atelier. Au 1er étage, Victor Horta dessinait des plans dans son bureau, puis au 2ème étage les dessinateurs mettaient les plans à l'échelle et enfin les plans étaient transformés en maquettes par les sculpteurs au sous-sol.

Dans la maison on peut visiter toutes les pièces sur les 4 étages, de bas en haut : la cuisine, la superbe salle à manger avec le salon de musique, la chambre des époux Horta, la chambre d'amis, puis la chambre et le boudoir de leur fille Simone et tout en haut les 3 chambres de domestique. 

photo du site https://visit.brussels/fr/place/Musee-Horta%5B2%5D

La salle à manger est magnifique, meublée et décorée comme à l'époque de Horta. Une véranda a été rajoutée en 1906, avec des marches en verre vers le jardin.

Il y a plusieurs cages d'escalier, dont l'escalier monumental partant du salon de musique, qui illustrent bien l'art nouveau, l'utilisation de plusieurs matériaux (pierre, fer, béton), les courbes , les motifs venant de la nature : végétaux et animaux.

La visite n'est pas guidée, mais un petit livret donne les explications sur les différentes pièces. Hélàs les photos sont interdites à l'intérieur. J'ai beaucoup aimé la salle à manger et l'escalier monumental. 

Ce vendredi, nous avons visité Gand, chef-lieu de la province de Flandre orientale. Nous avons commencé par le château des Comtes, entouré par l'Escaut. Construit en 1180 par Philippe d'Alsace, il possède un très beau donjon avec de belles salles de séjour, une chapelle mais surtout une salle de tortures. 

Après-midi, nous avons admiré le fameux retable de l'Agneau mystique dans la cathédrale Saint-Bavon. Terminé en 1432 par les frères Van Eyck, il possède 18 panneaux dont celui des juges intègres a été volé en 1934.

Dans la cathédrale on remarque la chaire à prêcher de style rococo. 

On est monté en ascenseur en haut du beffroi (95 m), où l'on a une très belle vue sur tous les côtés de la ville. Au pied du beffroi s'élève la halle aux draps.

Nous nous sommes promenés dans la ville, très pittoresque avec son fleuve, ses nombreux monuments et ses 3 tours centrales (beffroi, cathédrale Saint-Bavon et église Saint-Nicolas). De pittoresques maisons bordent le quai aux herbes, "the place to be" de Gand.

En face, au numéro 19, trois petites statues copient manneke pis et jeanneke pis de Bruxelles, ils s'appellent Lena, Nestor et Luna.

Gand est une belle ville à à peine 60 km de Bruxelles, avec un riche passé historique et de très belles choses à voir. En plus des monuments cités dessus, il y a des églises, des musées et de belles ruelles où l'on peut flâner. 

Par cette belle journée presque printanière, j'ai fait découvrir à Bénédicte et son copain les Hautes-Fagnes.  Nous avons fait la promenade "le noir Flohay" qui part de la baraque Michel: 8 km dont la moitié sur caillebottis dans la Lande, longeant en partie la Helle, petit ruisseau.

Au cours de cette promenade se trouve le lieu-dit "les 3 bornes" car la région était au carrefour de 5 pays: l'abbaye de Stavelot-Malmedy, vassale de l'empereur d'Allemagne, la principauté de Liège, le duché de Limbourg, le duché de Juliers et le duché de Luxembourg. Sur la promenade nous avons trouvé plusieurs grandes bornes de 1839 entre la jeune Belgique et la Prusse.

Après la promenade, nous sommes passés au signal de Botrange où les jeunes ont monté les quelques marches de la butte pour arriver aux 700 m d'altitude.

Finalement nous avons fait une étape au lac et au barrage de la Gileppe.

Chassepierre est un charmant village longé par la Semois, à 4 km de Florenville. Classé parmi les plus beaux villages de Wallonie, nous l'avons parcouru sous la neige.

Sur la route principale de Bouillon à Florenville un panorama permet de voir le village d'en haut et l'on repère vite l'église au centre du village.

Un parcours commenté de 40 minutes nous fait découvrir quelques points d'intérêt du village à commencer par l'église Saint Martin: datant de 1702 elle se dresse au centre du vieux cimetière, et est pourvue d'une tour à terminaison baroque. 

A l'intérieur on peut admirer 3 autels, dont 2 baroques.

Autour de l'église se dressent encore des stèles de l'ancien cimetière.

Situé en contrebas de l’église, Le Trou des Fées, témoin exceptionnel des temps géologiques de l'ère tertiaire, est un réseau de galeries souterraines creusées par l’homme  dans le cron (roche calcaire). Attention à la tête car le plafond du passage est bas.

Nous passons devant l'imposante demeure qui est l'ancien presbytère, datant de 1790. Nous descendons vers la Semois, que nous traversons sur un petit pont. De là, nous avons une vue très romantique sur le village :

Nous nous promenons de l'autre côté de la Semois et empruntons une passerelle jadis empruntée par un tram, pour repasser la Semois. La passerelle a été reconstruire en 2012 mais en gardant les piliers en pierres:

Nous passons près d'une source et remontons doucement vers le village, admirant des anciennes fermes tricellulaires. 

Outre son patrimoine et lson charme, Chassepierre est connu pour son festival d'art de la rue, qui a lieu chaque année un weekend du mois d'août.

Hier, j'ai profité d'une journée moins pluvieuse pour visiter Our, un des plus beaux villages de Wallonie, dans la commune de Paliseul.

Le village est traversé par une rivière nommée Our, qui passe sous 2 ponts à arches en pierres taillées en demi-lune. Au centre du village, l'église Saint-Laurent est construite sur un promontoire, et est encore entourée par des tombes et un mur extérieur.

Sur le mur, une ancienne vue de l'église 

Un petit parcours permet de faire le tour du village, où l'on passe devant les maisons basses, à l'architecture très locale, mais aussi plusieurs fermes, bicellulaires ou multicellulaires ou même en U. De part et d'autre du village, un pont en grès schisteux enjambe l'Our.

Lors de ce parcours, on a une belle vue sur le village 

A 1km, dans le village voisin, se trouve le château des Abbyes, qui est en travaux. Sans doute jaloux du label de Our, ce village voisin, Beth, se déclare être "le village le plus mignon du monde".

Il y a aussi 2 restaurants renommés à Our, que je n'ai pas pu essayer vu la fermeture en ce temps de confinement.

Nous partons à 2, Bénédicte et moi, en voiture depuis Bohan, pour un long weekend en Gaume, destination par défaut vu les mesures sanitaires dues au coronavirus.

Jeudi, nous quittons Bohan vers 10 h 30 et roulons les 70 km vers Houdrigny,  à 3 km de Virton, où nous avons loué un appartement. Après le dîner, nous partons faire une petite balade de 5,6 km dans le village voisin de Bleid, village d’Adrien de Prémorel (1889 – 1968) écrivain et poète. Mais nous sommes bien trempées par la pluie et rentrons nous réchauffer à notre logement.

Eglise de Bleid

Vendredi, nous découvrons la ville de Esch-sur-Alzette, deuxième ville du pays, ayant un passé industriel minier important. Nous parcourons la ville, admirant l’architecture et parcourant la rue du commerce, la plus longue rue commerçante du pays. Nous profitons pour aller au restaurant. Après avoir admiré la tour Berwart, l’hôtel de ville, le palais de justice et les nombreuses façades art nouveau de Esch, nous allons visiter les ruines du château-fort Le Mont-Saint-Jean de Dudelange.

tour de Belwart à Esch

Ce samedi matin c’est le très beau village de Torgny, le plus au sud de la Belgique, que nous parcourons de long en large, en suivant un parcours guidé via une application : la maison rose, une très ancienne ferme, des vignes, une réserve naturelle, une chapelle avec un ermitage, de nombreuses croix, des maisons pittoresques et un lavoir.

L’après-midi, une autre promenade guidée nous fait découvrir Tintigny au bord de la Semois. C’est un village où de nombreux civils furent fusillés au début de la guerre en septembre 1914. La promenade de 5 km nous emmène voir l’église, le monument aux morts, le vieux cimetière, la fontaine aux lions et les champs aux alentours. Au retour, nous cherchons le monument à la mémoire de Adrien de Prémorel, que nous découvrons dans le noir près de Bleid.

Eglise et monument aux morts de Tintigny

Dimanche nous allons voir 4 points de vue sur la Semois et puis allons visiter les ruines du château de Herbeumont.

château de Herbeumont

Avec Pierre, nous avons passé un long weekend au grand-duché de Luxembourg: nous avons logé 2 nuits à Beaufort, dans le nord-est du pays. 

Samedi, sous le soleil, nous avons profité des beaux paysages des arbres multicolores sur les routes et avons visité l'ancien château.

Dimanche, nous avons fait une petite balade pour admirer une petite cascade sous un pont très pittoresque. Nous avons eu une visite guidée du nouveau château.

cascade du Mullerthal

Logeant dans un appart'hôtel avec piscine nous avons aussi profité chaque soir de la piscine et y avons aussi pris un repas gastronomique.

Lundi, nous découvrons Echternach, la plus vieille ville du Luxembourg. Nous nous promenons dans les rues de l’ancienne ville, admirons la très ancienne église Saints Pierre et Paul, visitons la basilique et faisons un tour le long des remparts. 

le pont d'Echternach qui mène en Allemagne

En week-end au Grand-Duché de Luxembourg, nous avons visité la petite Suisse Luxembourgeoise et avons découvert les châteaux de Beaufort.

Les deux châteaux sont voisins, construits sur un rocher près du village de Beaufort, dans le Nord-Est du grand duché. 

Le château médiéval a été construit en 4 périodes entre 1050 et 1650. Au début il n'y avait qu'une tour rectangulaire entourée par des murs d'enceinte et des remparts plus bas. Ensuite, le donjon a été ajouté, et de plus en plus d'autre bâtiments, sur 3 étages. On peut y voir des éléments de style roman, gothique et renaissance. Ayant été abandonné en 1650 suite à la construction de son voisin, il tomba peu à peu en ruines. En 1928 les ruines furent nettoyées et dégagées, permettant la visite  aux touristes à partir de 1932.

le château médiéval

Lors de la visite, un dépliant explique les ruines des tours d'artillerie, le puits, les oubliettes, la cour intérieure, les ruines de la cuisine, des logements et de la chapelle. Certaines pièces ont encore leur plafond tandis que d'autres sont à ciel ouvert.

Le château Renaissance a été construit par Jean De Beck, entre 1643 et 1648. Né dans une modeste famille, Jean a fait une belle carrière dans l'armée dont il est sorti général. Il a fait construire le nouveau château, juste derrière l'ancien. 

De style Renaissance, la cour intérieure, rectangulaire est entourée par le logis du Seigneur, les logis annexes, l'écurie et d'autres bâtiments. 

de g à dr: logis du Seigneur, logis annexes, écuries

écuries et aile avec garage à carrosses

Ce château a été habité par les descendants de Jean De Beck jusqu'en 2012, année du décès de Madame Anne-Marie Linckels-Volmer. Cette dame y est décédée à 97 ans, 31 ans après son mari. N'ayant plus de descendance, elle a vendu le château à l'état Luxembourgeois en viager. On peut le visiter depuis 2012.

Anne-Marie Linckels-Volmer (1915 - 2012) photo de 2003

On visite l'intérieur du château, avec les pièces de vie telles que la dernière chatelaine les a laissées: salle de réception, salon, chambres à coucher, bureau du châtelain, boudoir de madame, avec des murs épais de 1 m.

En passant dans la cuisine, on y trouve de la modernité avec des électro-ménagers. On traverse le jardin - roseraie, et on peut voir les écuries , des anciens engins agricoles et le garage des carrosses.

Dans la cour intérieure, une annexe a été ajoutée au 19ème siècle, qui a contenu une usine de conserves de légumes (petits pois, haricots) de 1877 à 1928. Aujourd'hui on y voit une distillerie qui a succédé à la conserverie, mais qui n'est plus utilisée à cet endroit. La confection des liqueurs se fait dans la cave du château et on peut d'ailleurs déguster une des liqueurs (cassis, framboise, ou cassis-cerise) à la fin de la visite.

Nous sommes partis à 3, Bénédicte, Marcellino et moi en voiture en Pologne. Vu la pandémie du coronavirus, nous préférions un trajet en voiture et la Pologne était un des premiers pays ouverts aux Belges. Notre voyage a duré 9 jours, dont deux jours complets de route pour traverser l’Allemagne. Nous avons découvert Cracovie, ses alentours (Auschwitz et les mines de sel de Wielickza) et un petit bout des Carpates, à Zakopane.

Après une journée entière de route, le 2ème jour nous visitons l’église en pans de bois de Jawor, très grande et très étrange à l’intérieur car on se croirait plus dans un théâtre que dans une église.

Nous logeons 4 nuits à Cracovie.

Nous découvrons le centre historique avec sa magnifique grand-place, formant un grand carré, avec une très belle halle aux draps au centre. 

Nous visitons la colline du Wavel, avec son château et sa cathédrale. C’est là que siégèrent les premiers rois de Pologne, jusqu’au transfert de la capitale vers Varsovie. On visite les salles d’apparat et les appartements royaux, avec de nombreuses tapisseries flamandes. La cathédrale est très chargée, mais le fameux retable est en restauration. Dans la crypte on admire les tombes de la plupart des rois, ainsi que celle du couple présidentiel mort dans un accident d’avion en 2010.  Fin d’après-midi, je rejoins les jeunes à trottinette près du quartier juif que nous parcourons à la découverte de synagogues.

Marcellino et Bénédicte montent en haut de la tour où un trompettiste joue toutes les heures, nuit et jour.

Après-midi, nous passons dans la belle cour de l’université avant de rejoindre l’usine Schindler en trottinette. Nous visitons l’usine Schindler qui est surtout un musée sur la 2^ème guerre mondiale extrêmement détaillé.

Ce jour, nous visitons Auschwitz, à 70 km à l’est de Cracovie. Un guide parlant français nous fait découvrir Auschwitz I, camp de concentration avec ses baraquements en briques et en bois, dont le fameux bloc 20 « de la mort » car on y torturait et fusillait de nombreux détenus. Dans certains blocs ont été amassés des effets personnels des déportés : lunettes, valises, prothèses, chaussures mais aussi cheveux des déportées tondues. Un bus nous amène 3 km plus loin à Auschwitz II – Birkenau, beaucoup plus grand avec des centaines de baraquements où étaient entassés des juifs, des Polonais, des tsiganes et autres opposants. On voit les ruines de chambres à gaz et de fours crématoires où ont été exterminés plus d’un million de juifs pendant la guerre. On voit la fameuse gare sous laquelle passent les rails amenant directement les déportés au quai de tri où un officier SS décidait si les déportés allaient directement au four ou s’ils étaient aptes au travail. Un mémorial a été érigé tout au bout du camp et la marche pour y aller sous un soleil de plomb était cuisante.

Auschwitz I

Auschwitz II

Nous quittons Cracovie pour visite la mine de sel de Wielickza, à 15 minutes en voiture de la ville. La mine de sel a été découverte au XIIIème siècle et a été exploitée jusque dans les années 1960. Dans les 300 km de galeries souterraines (entre 60 et 300 m de profondeur) ont été sculptés des statues mais aussi des chapelles. On descend 800 marches pour arriver à -135 m et découvrir de surprenantes salles décorées et mêmes pavées de sel. Nous dînons au restaurant souterrain et profitons de la visite du musée de la mine avec une guide qui ne parle que polonais ! La remontée se fait en ascenseur.

Nous logeons deux nuits à Zakapone, à 150 km au sud de Cracovie et à seulement quelques km de la Slovaquie.

Au programme de la journée : balade dans les Carpates. Vu le genou douloureux de Marcellino et ma condition physique, nous choisissons une randonnée dans une vallée, au départ de Kiri, qui fait 11 km et 200 m de dénivelé. La nature est très belle, nous longeons un ruisseau et admirons les montagnes mais il y a un monde fou, énormément de Polonais en famille.

Nous flânons dans la ville de Zakopane, très touristique. Nous découvrons un cimetière et une église en bois. Nous parcourons la rue commerçante et apercevons l’église Jean-Paul II.

Nous roulons 1 jour et demi pour le retour en Belgique.

Mes impressions

Ce fut ma première visite en Pologne, finalement pas si loin que cela (880 km de Bruxelles). A cela il fallait ajouter ½ jour de route jusque Cracovie. Le centre historique de Cracovie est très agréable et complètement piétonnier.  La visite d’Auschwitz est prenante mais il faut la faire et la mine de sel est très originale, certainement ma visite préférée.

Ce voyage m’a fait découvrir l’histoire de ce pays, souvent envahi et partagé, où les rois étaient élus et qui a payé un très lourd tribut pendant la seconde guerre mondiale.

Sans décalage horaire par rapport à chez nous, les journées commencent plus tôt et finissent aussi plus tôt. Il a fait chaud (autour de 25 degrés) et presque tout le temps ensoleillé. 

Le coût de la vie est très bon marché (un bon plat au restaurant coûte 10 euros). Vu la pandémie de covid, nous n’avons pas vu de touristes asiatiques ou américains mais les Polonais étaient très nombreux.

Pierre et moi sommes partis 5 jours en Bourgogne, en voiture, depuis Bohan. Nous avons passé deux nuits près de Dijon et 2 nuits près de Vézelay.

A l'aller, nous avons fait un arrêt à Nancy. Nous y avons dîné et avons flâné sur la place Stanislas, avec ses belles fontaines et portes en fer forgé avec beaucoup de dorures. Après-midi, nous roulons jusqu’à Chaudenay-le-Château, à 40 km à l’ouest de Dijon où nous nous installons dans un gîte au pied d’un château.

Palais des ducs de Bourgogne avec la tour de Philippe Le Bon

Le lendemain, nous prenons la route de Dijon où nous découvrons le palais des ducs de Bourgogne et gravissons les 316 marches de la tour de Philippe Le Bon avec un masque. Nous visitons le musée pour admirer les tombeaux des ducs Philippe le Hardi et Jean Sans Peur et allons caresser la chouette sur l’église toute proche. Nous avons fait la route des grands crus vers Beaune, au milieu des vignobles. Nous avons découvert les fameux hospices de Beaune, en gothique flamboyant, avec un magnifique toit en tuiles vernies, qui a fonctionné jusque dans les années 1960. 

Hospice de Beaune

Etant tout près de Châteauneuf, nous y faisons une courte pause pour aller voir le château de l’extérieur. Nous visitons ensuite le château de Bussy-Rabutin, un courtisan de la cour de Louis XIV qui a été exilé. Dans son château il a collectionné de nombreux tableaux des rois, des reines et des gens de la cour, qu’il a annotés avec des commentaires personnels. Après-midi, nous avons découvert la très belle et très dépouillée abbaye de Fontenay, presque rien qu’à nous deux. Outre l’abbatiale et le cloître l’abbaye abrite une forge.

Devant le château de Bussy-Rabutin, souvent utilisé lors de film

Abbaye de Fontenay 

Nous consacrons notre journée à la visite de Vézelay, situé sur une colline, célèbre pour sa magnifique basilique Sainte Marie-Madeleine, construite pour y laisser pénétrer la lumière du soleil. Sa nef est romane tandis que le chœur est gothique. Nous avions un guide passionné qui nous a détaillé le chapiteau du moulin ainsi que d’autres sculptures. 

Le dernier jour, nous nous arrêtons aux caves Bailly – Lapierre, un drive-in où on déguste des crémants et vins locaux. Nous visitons la ville d’Auxerre avec sa tour de l’horloge, ses maisons à pans de bois, son église Saint Pierre, sa cathédrale Saint Etienne et son abbaye Saint Germain. 

Auxerre : la tour de l'horloge

La Bourgogne est une belle région, remarquable pour ses vignobles, son agriculture de céréales et ses pâturages. Très peu peuplée, elle comprend 4 départements et nous en avons visité deux de manière plus approfondie : la côte d’Or (21) et l’Yonne (89).

Non seulement il y a de beaux paysages, mais en plus la région a une riche histoire avec ses ducs de Bourgogne. Cette région n’est qu’à 4 h de route de Bohan, et j’y retournerai, entre autres pour voir Dijon de manière plus approfondie.

Au total j'ai roulé 1325 km.

Bénédicte et moi sommes parties 6 jours en avion en Andalousie. Arrivées à Malaga, nous avons loué une voiture et avons passé 3 jours à Séville puis 3 jours à Grenade avant de reprendre la voiture pour la rendre à l’aéroport de Malaga.

Séville

Nous visitons le palais de Ponce Pilate, construit au 15^ème siècle, copie de celui de Jérusalem. Mais il est en style mudéjar (un mudéjar est un musulman en territoire chrétien espagnol après la reconquête). Nous admirons le beau patio, la galerie qui l’entoure dont les murs sont recouverts d’azuléjos et les jardins. Nous visitons l’église Saint Sauveur avec 5 grands retables dorés très chargés.  Après-midi nous visitons la cathédrale, la plus larde cathédrale gothique du monde, car elle a été bâtie sur une ancienne mosquée. On y admire le tombeau de Christophe Colomb. Nous montons les 35 petits étages de la tour Giraldi via une pente et non des escaliers.

Nous visitons l’Alcazar, le palais des dirigeants depuis les Musulmans, mais fort remanié par les catholiques après la reconquête de Séville en 1248 par Ferdinand III de Castille. On admire des splendides salles, dont celle des Ambassadeurs, des patios, et le beau jardin vu depuis la galerie du grotesque. Dans les jardins, nous voyons des orangers, des citronniers et même un paon. 

patio du palais de Ponce Pilate

Tour Giraldi et cathédrale

Alcazar : salle des ambassadeurs

Jardins de l'Alcazar

Grenade

A Grenade, nous passons la première journée à visiter l'Albaicin, colline avec ses petites ruelles, où nous avons de belles vues sur l'Alhambra. Nous visitons plusieurs "casa". Après-midi nous faisons le tour de la cathédrale, encastrée dans le quartier du centre et visitons la chapelle royale contenant les tombes de Ferdinand II d’Aragon et Isabelle de Castille qui ont reconquis Grenade en 1492.

Albaicin

vue sur l'Alhambra

Au programme du jour : le fameux Alhambra, le lieu le plus visité d’Espagne. Il s’agit de plusieurs palais, jardins et pavillons construits sur un éperon rocheux au pied de la Sierra Nevada. Nous y montons en bus et commençons par le palais de Charles Quint, seul bâtiment de la Renaissance, tour carrée contenant un patio circulaire, mais jamais terminé. Nous visitons ensuite les fameux palais nasrides, magnifique succession de cours, de salles de réceptions et d’appartements construits au 14eme siècle. 

cour des lions

Alhambra

N’ayant jamais été au Maroc, le style « mudéjar » de l’Andalousie fut une belle découverte. Les palais contiennent toujours des cours intérieures, souvent avec des fontaines ou pièce d’eau. Les arcs sont outrepassés et finement décorés. N’ayant que 6 jours, nous avons choisi de visiter 2 villes, qui sont très différentes : Séville est plate et a été reconquise 255 avant Grenade, qui est toute en collines et qui fut la dernière aux mains des Musulmans. Les 2 villes sont petites et on peut tout faire à pied, d’ailleurs nous avons garé la voiture sans y toucher, nous l’avons seulement utilisé pour les trajets entre l’aéroport et les villes. Nous avons eu du beau temps et un peu moins de touristes à cause du corona virus. Il nous reste Cordoue à découvrir … pour une prochaine fois.

Mon fils et moi avons fait un mini-trip à l'Ouest de Paris. Nous avons visité le domaine de Versailles, que mon fils a étudié en détails lors de ses cours, et qu'il n'avait jamais visité.

Arrivés tôt, nous pouvons rentrer rapidement dans les grands appartements. Nous visitons les appartements de la Reine, ceux du Roi, ainsi que la galerie des glaces. Nous pouvons exceptionnellement aussi visiter les salles Napoléon. Après-midi nous avons visité le grand Trianon, maison de campagne de Louis XIV, le petit Trianon, domaine privilégié de Marie-Antoinette et le hameau de la reine. 

Le lendemain, nous visitions le château de Malmaison, que Joséphine, première épouse de Napoléon, acheta en 1799 et où le couple vécut de 1800 à 1802. Après leur divorce en 1809 la maison resta à Joséphine qui l’aménagea à son goût qui était différent de celui de Napoléon. Une guide nous a fait découvrir ce petit château à taille humaine, avec la chambre de Napoléon sous une tente et les goûts de Joséphine pour les tableaux de femmes de caractère.

Nous passons 2 jours à Chartres, en commençant par la visite guidée de la cathédrale où une guide détaille chaque personnage de chaque vitrail.  Les vitraux les plus anciens datent du 12ème siècle ainsi que les sculptures de la façade. 

Sous le soleil, nous nous promenons dans les rues piétonnes de Chartres, admirant un tichodrome sur la façade Sud.  

J'avais déjà visité Versailles deux fois : la première fois quand j'étais enfant et la deuxième fois en 2012 avec Bénédicte, mais je connais beaucoup mieux l'histoire de France et la vie de Louis XIV alors j'ai encore mieux profité de la visite. Je suis enchantée d'avoir enfin découvert le château de Malmaison, qui est souvent mentionné dans l'histoire des dirigeants français du XIXème siècle. 

Avec ma soeur, j'ai découvert Montélimar, ville située dans le département de la Drôme, entre Valence et Avignon. Notre fil conducteur des visites de la journée était la famille Adhémar, illustre ancienne noble famille du Dauphiné.

Nous avons commencé par la visite du château de Montélimar, ayant appartenu aux Adhémar, perché sur les hauteurs de la ville, avec ses bâtiments de diverses époques : chemin de ronde, ancien donjon, logis seigneurial avec belles fenêtres romanes et chapelle. On fait rapidement le tour des pièces du château, qui n'est pas meublé, mais qui abrite des expositions temporaires. Deux artistes contemporains exposaient des oeuvres très modernes.

Nous avons ensuite visité le Chaudron d'or, une des dernières fabriques artisanales de nougat, spécialité de la ville. 2 chaudrons de 125 kg de nougat sont fabriqués tous les jours ouvrables, à partir de miel de lavande, de sucre, de glucose, de vanille naturelle et d'amandes ou de pistaches. J'ai appris qu'il existe deux sortes de nougat : le nougat dur et le nougat tendre, qui cuit à plus basse température. J'en ai goûté et c'est bien meilleur que le nougat dur.

à gauche chaudron de fabrication, à droite cuve pour battre les blancs de 100 oeufs

Nous avons quitté la ville pour descendre vers le village haut perché de La Garde-Adhémar, qui était un bastion pour la famille du même nom. On peut y visiter l'église romane, dont on voit la tour de très loin.

 A 2 Km du village, le Prieuré du Val des Nymphes est une chapelle romane du 12ème siècle, au milieu de la forêt.

Enfin, nous avons terminé la journée par la visite du très beau château de Grignan, à une quinzaine de km. 

Ce château dont les premiers murs ont été élevés au 10è siècle a été transformé  en forteresse au 13è par la famille Adhémar. Ce château est célèbre grâce à Madame de Sévigné, qui a écrit des centaines de lettres à sa fille, la comtesse de Grignan.

Lors de la visite guidée, nous avons vu les appartements du comte (le dernier compte est mort ruiné en 1714), ceux de la comtesse et ceux de la mère de la comtesse. Le château a été beaucoup transformé au fil des siècles, a été saccagé à la révolution et était presque en ruines quand Marie Fontaine l'a racheté en 1912 et y a mis toute sa fortune pour le restaurer.

En dessous du château, se trouve la collégiale Saint-Sauveur, où une dalle rappelle que Madame de Sévigné y fut enterrée en 1696, le lendemain de sa mort au château. 

Séjournant chez ma soeur près de Grenoble, nous avons fait la visite de la grotte Chauvet 2, en Ardèche. Il s'agit d'une copie très fidèle de la grotte originale, découverte à quelques kms, au-dessus de la rivière Ardèche, le 18/12/1994.

L'entrée de la grotte a été bouchée par des effondrements, le dernier datant de -21.000 ans, et donc aucun homme ni gros animal n'y est entré, permettant un état de conservation rare des dessins sur les parois. Les recherches ont montré que la grotte a été fréquentée en - 36.000 et - 30.000 ans. Elle n'était pas un lieu de vie, mais un lieu sacré, où des hommes préhistoriques de cette époque, appelés Aurignaciens, exerçaient leur art pariétal: dessins et gravures. Les motifs étaient essentiellement des animaux, des humains et des signes qu'on n'a pas encore déchiffrés.

panneau des chevaux

Ours et panthère des neiges (à droite)

Dans la grotte se trouvent aussi des centaines de cranes d'ours, des traces et des griffures d'ours et des restes de feux. Comme l'entrée était bouchée, tout est extrêmement bien conservé. 

Grâce à l'expérience de Lascaux (découverte en 1940 et avec des dessins de -21.000), il a immédiatement été décidé de ne pas ouvrir la grotte au public mais d'en faire une copie, créée de toutes pièces, en faisant appel à des ingénieurs, des historiens, des artistes et des scientifiques. Après le scan et l'imagerie à partir des relevés et photos de la grotte originale, l'immense chantier a duré 3 ans pour la construction en béton, en résine et dessins au charbon ou oxyde de fer ou de manganèse. 500 spécialistes y ont travaillé : sculpteurs, peintres, scénographes, architectes.

D'après Jean Clottes, président du comité scientifique international qui a visité la vraie grotte quelques jours après sa découverte en 1994 et la reproduction en 2015, son émotion en 2015 était comparable.

Il est vrai que cette reproduction est très bien faite, et on oublie qu'il s'agit d'une copie. La visite se fait avec un guide que nous avions rien que pour nous 2.

Dans le domaine se trouve un musée où sont présentés la vie des hommes de cette époque ainsi que les gros animaux aujourd'hui disparus : rhinocéros laineux, aurochs, cerf mégacéros, mammouth laineux et lion des cavernes.

Ce fut une visite où j'ai appris beaucoup de choses dans un domaine que je ne connaissais pas. C'est la première fois que je visite une grotte ornée de dessins.

J'ai passé un chouette weekend dans les Fagnes avec mes amis matheux. Nous logions à Ovifat, dans les cantons de l'Est. Nous avons fait 3 belles promenades. Samedi matin nous avons fait une boucle de 7 km le long de la Fagne de Polleur, où nous avons observé de très nombreux champignons :

L'après-midi nous sommes descendus jusqu'au château de Reinhardstein, seul château "eifelien" en Belgique, construit en 1354. 

Dimanche le soleil était de la partie et nous avons fait une belle balade près de Ovifat, qui passe près de la Croix des Russes et de l'hélice d'un avion abattu pendant la 2ème guerre. 

Au total j'ai marché 19 km en 2 jours, le premier jour avec des baskets : après quelques mètres j'avais les pieds trempés, et donc le lendemain j'ai mis mes bottes et j'ai attrapé des cloches.

Comme d'habitude, j'ai passé de très bons moments avec mes amis que je connais depuis plus de 30 ans. Nous avons beaucoup papoté, mangé de bonnes choses et surtout on a bien ri.

Nous sommes partis à 4 (Pierre, Bénédicte, Marcellino et moi) pendant 11 jours dans les fjords de Norvège. Ayant atterri à Stavanger (environ 200 km au Sud de Bergen), nous avons loué une voiture et sommes montés vers le Nord, via Bergen, jusque Alesund, où nous reprenons l’avion vers la Belgique.

1)  3 nuits près de Stavanger, dans le Sud

Au menu du 1er jour, la fameuse randonné de Preikestolen, une ascension de 440 m de dénivelé pour arriver à une plateforme surplombant un fjord. La montée est très rude, avec de grosses pierres à escalader. Malheureusement il y avait une épaisse brume et nous n’avons pas eu la belle vue. La descente était aussi difficile avec des hautes marches qui font mal aux genoux. J’ai mis 2 h 30 pour la montée et autant pour la descente, aidée par chacun des jeunes pour me tenir.

Nous passons l’après-midi du 2eme jour à faire une croisière sur le Lisefjord, avec une très chouette pause à Lisebotn, où nous montons au sommet de la falaise avec une très belle vue sur le fjord, d’où partent de nombreux marcheurs vers Kjerag, un rocher bloqué dans une faille.

Nous avons une longue route  jusqu’à Bergen. Nous roulons plus de 7 h, avec une pause au milieu pour que les jeunes fassent une rando pour monter le long de la cascade Langfossen (300 m de dénivelé).  Nous arrivons à Bergen en fin de journée où nous découvrons notre logement qui est une petite maison basse où tout est de travers : les plafonds, les portes, etc

 2) 2 nuits à Bergen 

Découverte de Bergen : son port, son marché aux poissons, ses maisons de couleur en bois sur les quais et son mont « Floyen » où nous arrivons en funiculaire. En haut nous admirons la vue, nous nous promenons et faisons un peu de kayak sur un très joli lac. On s’amuse même à découvrir quelques géocaches. Le soir nous nous promenons dans les rues de la ville et mangeons dans un très bon restaurant.

Après 2 h de route, nous faisons une croisière sur le très joli Naeroyfjord, un des plus longs de Norvège. Nous contournons un long bras de fjord pour rejoindre notre maison « hantée ».

3) 2 nuits à Sorheim

Bénédicte et Marcellino partent en voiture pour une journée de marche sur glacier, tandis que Pierre et moi restons à la maison le long du Lustrafjorden. Ils roulent 1 h 30 pour arriver sur la branche du glacier Jostedalen où ils ont marché, grimpé, traversé des crevasses et monté un mur de glace à l’aide d’un piolet et de chaussures à crampons.

Pierre et moi profitons d’une journée de repos à la maison, où nous faisons une petite promenade à pied, une bonne sieste et une balade en barque sur le fjord. Nous prenons notre 4h à une framboiserie proche. Nous passons une très bonne journée reposante sans wifi.

Nous allons à Urnes Stavkirke voir la plus ancienne église en bois debout de Norvège, construite en 1130 et profitons d’une intéressante visite guidée.

Nous quittons notre maison le long du fjord et roulons, hélas sous la pluie, sur les hauteurs et admirons des paysages montagneux ainsi que des glaciers. Nous arrivons milieu d’après-midi à Geiranger, petit village très touristique au bord d’un très beau fjord. Nous y faisons quelques magasins de souvenirs et y soupons avant de monter à notre logement à Hesthaug Gard, un tout petit appartement.

4) 2 nuits près de Geiranger

Journée de découverte de Geiranger ce samedi. Le matin en randonnant le long d’une cascade pour Bénédicte et Marcellino, et l’après-midi en kayak dans le fjord pour nous 4. Nous avons ramé jusqu’à la cascade dite des 7 soeurs, dans le fjord où quelques gros bateaux faisaient de grosses vagues.

Nous roulons jusque Alesund, belle ville portuaire que nous découvrons d’abord d’en haut. Nous visitons le centre d’art nouveau et parcourons les rues de cette ville reconstruite après le grand incendie de 1904. Nous faisons une pause pour nous abriter de la pluie et terminons la visite de la ville.

5) 1 nuit près de Alesund

Nous occupons notre dernière matinée en Norvège par le Sunnmore museum où sont présentés des anciens bateaux (dont 2 drakars du 7e siècle) et surtout des maisons entre le 16è et le 20è siècle. On peut y voir des logements de plus en plus grands, deux écoles, des entrepôts, la maison du coordonnier, etc.

Nous allons à l’aéroport rendre la voiture et rentrons en Belgique via deux vols, le premier de Alesund à Oslo et le deuxième de Oslo à Bruxelles.

Ce fut un beau voyage dans un pays avec des fjords, mais aussi beaucoup plus de collines et de cascades que je n'avais imaginé. Les paysages sont très beaux.

Mais la route est longue car il faut cheminer entre les fjords et les montagnes, sur des petites routes où la vitesse est souvent limitée à 60 ou 70 km/h. Le maximum autorisé est 80 km/h et tout le monde le respecte car les amendes sont chères et appliquées dès qu'un seul km/h est dépassé. Au total nous avons roulé 1400 km.

En juillet la nuit est courte (de minuit à 4 h du matin) et pas tout à fait noire. Et comme les Norvégiens ne mettent pas de tenture à leurs fenêtres, c'est très désorientant.

Quant aux prix, tout est cher là bas: le prix est deux fois plus cher qu'en Belgique, sauf l'essence, mais on peut payer partout avec une carte de banque.

Bref, une belle découverte.

En compagnie de Pierre et Bénédicte, j'ai découvert 2 capitales baltes : Riga de la Lettonie et Vilnius de Lettonie. Nous avons pris l'avion de Bruxelles à Vilnius et fait le déplacement entre les 2 capitales en bus (300 km). 

Arrivés à Vilnius, nous avons logé 1 nuit à l'hôtel et sommes repartis le lendemain matin dans un minibus de 8 touristes + la guide, Kamile, pour une journée de visites et de trajet de Vilnius à Riga. Il fait froid (2 degrés mais avec un vent la température ressentie est négative). Notre 1er arrêt se fait au château de Trakai, en briques rouges sur une île au milieu d’un lac. Nous faisons rapidement le tour à pied de Kaunas, ancienne capitale de la Lituanie. Après un long trajet nous arrivons à la Colline des Croix, lieu très original au milieu des champs où plus de 500.000 croix sont plantées, de toutes tailles, de toutes matières et venant de tous les pays. Nous visitons l’intérieur du château de Rundale, le "Versailles balte". Notre 5ème arrêt se fait à un mémorial construit sur le camp de Salaspils, où des milliers de personnes sont mortes en 1943-1944, soit prisonniers de guerre, soit des civils soviétiques. 

Colline des Croix (Lituanie)

Château de Rundale (Lettonie)

Nous passons 3 jours et 3 nuits à découvrir Riga, "la perle des pays baltiques" avec sa vieille ville piétonne, sa cathédrale, son château, ses nombreuses églises et sa maison aux têtes noires. Dans la nouvelle ville, nous admirons de nombreuses façades "Art Nouveau". Nous faisons un chouette tour en bateau autour de la vieille ville et montons au 26ème étage d'un gratte-ciel pour le panorama. 

Devant la maison aux têtes noires à Riga

Pour le retour vers Vilnius nous prenons le bus qui met 4 h pour faire les 300 km qui séparent les 2 capitales.

Sous un soleil de plus en plus généreux, nous visitons la cathédrale de Vilnius, montons à pied au château haut. Nous découvrons les églises Sainte Anne et des Bernardins. Nous découvrons Uzupis, un quartier de Vilnius qui a déclaré son indépendance, puis nous faisons une pause dans le jardin des Bernardins. Nous nous promenons dans la ville, passant devant le palais présidentiel pour atteindre la rue Gediminas « champs Elysées » locaux. 

Nous découvrons la porte Aurore, les nombreuses églises, les quartiers où il y a eu des ghettos de juifs pendant la 2ème guerre mondiale et deux panoramas sur la ville.

Vilnius : église sainte Anne et église des Bernardins

Vue sur Vilnius

Devant la cathédrale de Vilnius

Ces deux pays baltes furent une belle découverte, ce sont des pays avec des histoires différentes mais avec beaucoup de domination étrangère. Ils ont un beau patrimoine, que nous avons découvert sous le soleil et le ciel bleu. Le coût de la vie est très abordable et les habitants parlent tous anglais.

Bellefontaine est un village de 84 habitants sur la commune de Bièvre. Je l'ai visité pour la première fois lors de notre tour en vélo électrique la weekend dernier.

Un peu à l'extérieur du village, la fontaine Saint-Furcy est un petit monument carré néogothique avec 4 colonnes surmontées d'un dais de pierre sur lequel se dresse la statue de Saint Furcy. Ce moine évangélisateur irlandais aurait fit jaillir, vers 650, une source avec son bâton de pèlerin. 

L'eau coule dans une vasque au pied du monument et elle est potable. Sur la demi-heure que nous sommes restées, nous avons vu 3 voitures venir remplir bidons et bouteilles. Il paraît que l'eau est bonne pour le foie.

A quelques dizaines de mètres, surplombant la fontaine, se trouve une grotte Notre-Dame de Lourdes. Elle a été bénie en 1923 par l'évêque de Namur, Monseigneur Heylen.